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 Mardi de la 34ème semaine

du Temps de l’Eglise
 Mettons-nous en présence de Dieu : Dieu, viens à mon aide ; Seigneur, à notre secours !
 En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? » Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. » Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. »

Liège possédait non pas la plus grande église, mais la plus grande cathédrale du monde.  Une révolution a lieu en France ; ses idées arrivent à Liège quelques années plus tard et voilà que les liégeois voulant imiter leurs voisins d’outre-Quiévrain vont démolir ma cathédrale : il n’en est pas resté pierre sur pierre.  Suite à ce courant d’idées et cette destruction, pendant 23 ans, plus une seule ordination pour cette ville surnommée la ville aux 100 clochers.  Il y avait de quoi désespérer et on comprend les Juifs devant la destruction du Temple, lieu de la présence de Dieu.  Et malheureusement depuis le déluge et aujourd’hui encore – réalité purement historique – guerres et destructions, famine et dérèglement climatique.  Tout est là pour mettre notre foi et notre espérance à l’épreuve.  Même notre charité : pourquoi essayer de mettre du Beau puisque tout risque d’être anéanti ; pourquoi faire le Bien, infiniment petite goutte d’eau pour éteindre un incendie. Face à cela, deux conseils, on pourrait même dire deux injonctions de Jésus : Garde le cap et ne sois pas terrifiés.

Garde le cap, c’est-à-dire, ne te laisse pas égarer, ne sors pas du chemin.  Notre chemin, c’est le Royaume, c’est quelqu’un : Jésus, c’est le bonheur, tout simplement. Oui, il est rude le chemin des Béatitudes, mais il est le seul qui conduit au Royaume.  Il est rude, mais il est asphalté.  Si tu quittes le chemin, tu risques de t’embourber ou de t’ensabler.  Attention aux sables mouvants de la désespérance et du découragement et vous le savez, une fois ensablé, il est difficile de sortir des sables mouvants du Mont Saint-Michel : on s’enfonce de plus en plus en plus et on risque d’y laisser sa peau.  Le bienheureux Carlo Acutis disait que l’eucharistie était son autoroute vers le ciel ; plus largement, vivre les Béatitudes, vivre des Béatitudes sera toujours notre autoroute du Soleil, notre autoroute vers le ciel.

Et : ne sois pas effrayé.   Après la mort de Moïse, alors qu’il vient de dire à Josué de franchir le Jourdain, Dieu ajoute : Ne crains pas, ne sois pas terrifié, car le Seigneur ton Dieu sera avec toi partout où tu iras. ».  Ils quittent le désert, et après avoir traversé le Jourdain, ils seront dans le pays promis, attendu et espéré.  Nous allons quitter ce monde bien triste pour le pays que le Seigneur nous a promis, que nous attendons et espérons chaque jour. Avant de franchir la Mer Rouge, au début de leur aventure, ils ont célébré le premier repas pascal.  Et voilà qu’avant de franchir le Jourdain, le Seigneur leur parle encore de nourriture ; il leur dit : « Préparez des provisions ».  Nous ne traversons mer et fleuve qu’avec des provisions, avec un viatique : le Seigneur lui-même ; nous connaissons déjà son nom : Dès aujourd’hui, il est avec nous où que nous soyons ; Déjà il nous dévoile son nom : Emmanuel, Dieu avec-nous.  Soyons fidèle et il nous donnera la couronne de la vie. Amen  

 Par le Fils, et dans l’Esprit,

adressons notre prière au Père qui nous aime :

 

R/ Fais-nous vivre de ton Esprit.

 

Au matin du monde,

ton Esprit sur les eaux éveillait la vie.

Éveille-nous à ta louange, pour ton service.

 

À l’aube du salut,

ton Esprit en Marie formait le Messie.

Forme-nous à l’obéissance, pour ton règne.

 

Au jour de la Pentecôte,

ton Esprit parlait par la bouche des Apôtres.

Mets sur nos lèvres la parole qui sauve.

 

Au matin de ce jour,

l’Esprit travaille en nous.

Qu’il habite nos prières et féconde nos efforts.

 

Notre Père

 

Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père

              

Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …

 Je peux me donner du temps aujourd’hui pour lire un livre ou une revue qui nourrisse ma foi et mon espérance.











 

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