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Premiers martyrs de l’Église de Rome

X Mettons-nous en présence de Dieu : Dieu, viens à mon aide ; Seigneur, à notre secours !

&En ce temps-là, Jésus monta en barque, refit la traversée, et alla dans sa ville de Capharnaüm. Et voici qu’on lui présenta un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »  Et voici que certains parmi les scribes se disaient : « Celui-là blasphème. » Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda : « Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ? En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien dire : “Lève-toi et marche” ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… – Jésus s’adressa alors au paralysé – lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison. » Il se leva et rentra dans sa maison. Voyant cela, les foules furent saisies de crainte, et rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes.

 

Nous connaissons bien ce texte, surtout chez les autres évangélistes où l’on va ouvrir le toit pour faire descendre le paralytique.  Ici, la situation est la même et en même temps, elle est différente.

 

Dans les autres récits, il y a toutes sortes d’embûche : la foule, le toit à ouvrir … Ici, rien du tout, mais on nous dit que Jésus est dans sa ville où, nous le savons il a ‘sa’ maison.  La chose est donc plus simple ; il suffit simplement d’aller à lui et cela est possible sans encombre.  Nous n’avons pas d’effort à faire pour confier nos malades au Seigneur ; il suffit d’aller le trouver dans sa ville et, désormais, sa ville, c’est notre cœur.

 

Deux.  Puisqu’il n’y a pas de toit à démonter, on ne parle pas de porter le malade, mais de le présenter.  Présenter : un peu comme on présentait une offrande au Seigneur.  Matthieu insiste donc sur la ‘qualité’, sur la ‘grandeur’ de tout homme.  Tout homme est un cadeau pour Dieu, quel que soit son état, sa bonne ou sa mauvaise santé, sa richesse ou sa pauvreté.  Nous sommes tous une offrande pour Dieu.

 

Trois.  Pour que la guérison et le pardon se réalisent, il faut la conjonction non seulement de Dieu et de l’homme, mais de Dieu, de la personne et de ceux qui le présentent : nous, l’Église.  Nous sommes au cœur du monde, pour faire en sorte que le monde puisse découvrir le Seigneur et avoir une relation unique avec lui.  Ce n’est pas nous qui guérissons, mais notre foi va toucher le Seigneur.  Ce n’est pas nous qui pardonnons ; là, seul le Seigneur peut le faire à celui qui lui fait confiance, mais pour cela, il faut qu’il soit présenté au Seigneur, qu’il ait désormais une relation personnelle avec lui.  Amen.  


Chaque jour tu renouvelles tes merveilles ;

ouvre nos yeux, donne-nous de les voir.

 

Toi, le Fils de l’homme,

fais-nous aimer notre condition d’homme.

 

Tu as passé en faisant le bien ;

que chacun de nos actes serve nos frères.

 

Tu es le Miséricordieux :

accorde-nous patience et bonté tout au long de ce jour.

 

Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ;

monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas :

Notre Père

 

Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie … 

ÄQui vais-je présenter au Seigneur aujourd’hui ?

 

 


 

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