Saint
Irénée
X Mettons-nous en présence de Dieu : Dieu, viens à mon aide ; Seigneur, à
notre secours !
&
Nous célébrons aujourd’hui un des monuments de
l’Église : saint Irénée de Lyon, Docteur de l’unité de Église par François,
au début de cette année.
Tout d’abord il a écrit ce qu’on pourrait appeler le premier
catéchisme de l’Église - on est au deuxième siècle seulement -. Il l’écrit face à une double hérésie. La première distinguait les chrétiens en deux
catégories : ceux qui n’étaient pas très intelligents et les intellectuels :
ceux qu’on appelait les gnostiques. Et
vous devinez aisément qui étaient considérés comme les meilleurs. Je vous rappelle que jusqu’il y a peu, il y a
avait chez les moines les frères convers qui faisaient le travail manuel et les
Révérends Pères qui chantaient l’office ; on peut encore continuer sur la
place de la femme dans l’Église, chère à notre Pape … etc … Dès le deuxième siècle, Irénée a rappelé que
nous étions tous sur un pied d’égalité dans l’Église. Le Pape n’est pas supérieur à nous et le curé
n’est pas supérieur à ses paroissiens.
Nous avons des missions différentes, mais nous sommes tous égaux, fils
et filles d’un même Père. C’est pourquoi
dans chaque prière eucharistique, on ne prie pas pour le Pape Bergoglio ou pour
l’Évêque Delville, mais pour le Pape François et notre évêque
Jean-Pierre ; ils sont nos frères et sœurs.
La deuxième hérésie était de dire que Dieu avait créé tout ce
qui était spirituel et qu’à côté de lui, il y avait une autre puissance qui avait créé la matière. François nous a bien rappelé dans Laudato Si,
à la suite de la Genèse, que la création est l’œuvre de Dieu et que par le
fait-même, non seulement elle est belle, mais qu’elle doit être respectée et
soignée s’il en est besoin. Dieu n’est
pas tout, mais il est partout : aussi bien dans le soleil - ce qui est
assez facile à admettre - que dans le moustique qui nous visite de nuit - et
là, c’est moins simple. Cela veut dire aussi que je dois respecter le corps, le
mien et celui des autres.
✹
nous offrons par toi le sacrifice
de louange.
Donne-nous de garder aujourd’hui
tes commandements,
en faisant comme toi ce qui plaît
au Père.
À chaque heure de ce jour,
puissions-nous te bénir :
que nos paroles et nos actes
soient ta vraie louange.
Accorde-nous de ne contrister personne
aujourd’hui ;
à ceux qui nous rencontrent,
fais-nous porter la joie.
Tournons nos regards vers le Père
qui a créé ce monde ;
monde que nous déréglons si
souvent en ne le respectant pas :
Notre Père …
Et que Marie,
la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source
de compassion : Je
vous salue Marie …
Ä
Commentaires
Enregistrer un commentaire