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Vendredi de la 13ème semaine

du Temps de l’Église

X Mettons-nous en présence de Dieu : Dieu, viens à mon aide ; Seigneur, à notre secours !

&En ce temps-là, Jésus vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôt. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit.

Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

 

Nous sommes dans l’Évangile de Matthieu et c’est donc lui qui nous parle de sa vocation.  Est-il moyen de faire plus court ?  Trois petites phrases et tout est dit.

 

Première chose : « Jésus le vit ».  Comme pour Zachée, comme pour l’appel des premiers apôtres, c’est Jésus qui a l’initiative.  C’est habituel et pourtant, nous continuons souvent de croire que l’initiative vient de nous.  Mais alors, ce ne serait plus une vocation, puisque ‘vocation’ signifie ‘appel’.  Nous ne faisons jamais que répondre à un appel.  Et Matthieu nous dit bien que le Seigneur nous appelle là où nous sommes et comme nous sommes.  Il nous choisit sur notre sycomore, dans notre barque, à notre bureau ; il nous choisit avec notre métier de collecteur d’impôts pas très glorieux.  On est loin d’un Dieu qui nous appellerait dans l’église alors que nous sommes en train de prier !

 

Deux. Son appel se limite à un seul impératif : « Suis-moi » ; on pourrait traduire « marche derrière moi, regarde où je vais et mets tes pas dans mes pas ».  C’est toujours l’image du berger ; berger qui conduit, qui protège et qui conduit vers de verts pâturages.  Nous ne sommes pas des moutons de panurge mais des brebis suivant le bon Pasteur.  C’est donc une position très simple … si du moins nous l’acceptons … nous laisser faire, nous laisser conduire, nous abandonner.  Et cela en sachant qu’en faisant ainsi, il ne pourra nous arriver que du bien.

 

Et c’est justement le troisième point.  On nous dit que Matthieu se leva.  Nous l’avons bien compris, c’est bien autre chose que de se lever de sa chaise ; c’est le verbe de la résurrection et donc de la vie.  Si tu veux vivre vraiment, si tu veux goûter le bonheur, tu n’as qu’une chose à faire : faire confiance au Seigneur ; une confiance absolue.  C’est cela tout simplement la foi ; c’est le même mot.  Je rappelle souvent que lorsque nous professons notre foi le dimanche, nous ne disons pas : ‘Je crois que Dieu’, mais bien ‘je crois en Dieu’ : je lui donne ma confiance … et c’est source de joie absolue.  Amen   

À l’heure où le Christ souffrit sur la croix, nous prions pour les membres souffrants de son Corps :

 

R/ Kyrie eleison.

 

Libérateur des prisonniers,

 

Justice des condamnés,

 

Force des malades,

 

Espoir des mourants,

 

Lumière des aveugles,

 

Richesse des pauvres,

 

Pain des affamés,

 

Toi, l’ami des hommes.

 

Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ;

monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas :

Notre Père

 

Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie … 

ÄComment vais-je marcher à la suite de Jésus aujourd’hui ?

 


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