Samedi de la 30ème semaine
Nous comprenons bien que Jésus ne nous donne pas un « truc » pour finalement être toujours à la première place … Ce serait un peu fort et faire dire à la parabole ce qu’elle ne dit pas du tout.
Rappelons-nous :
Jésus est justement à un repas et c’est la démarche des convives qui l’invite à
cette parabole. Les convives se pressent
aux premières places ; autrement dit, ils choisissent eux-mêmes où ils
vont s’asseoir ; ils décident eux-mêmes de leur grandeur. Jésus nous dit que notre place n’est pas
celle que nous choisissons mais celle qui nous est donnée, qui nous est
offerte. Nous sommes des invités, ainsi que
nous le disons avant chaque communion.
C’est notre place devant le Seigneur et nous devons nous émerveiller
sans fin d’être invités au repas des noces de l’Agneau.
Mais
nous avons quand même à choisir. Mais
quoi ? Simplement d’être tout
petits. Pas misérable et encore moins
misérabiliste, mais petits … Qui suis-je
pour que toi, Seigneur, tu m’invites à ton repas. C’est parce que je suis invité par le tout
grand que je prends conscience de ma pauvreté : « Seigneur, je ne
suis pas digne de te recevoir » …
Mais, de suite après, nous allons communier … nous sommes invités à nous
avancer à la première place, celle tout près de l’Époux que nous recevons en
nous-mêmes. Y-a-t-il place plus belle
que celle de devenir, en quelque sorte, l’épouse ? Là aussi, il s’agit de nous émerveiller :
nous sommes comme des Cendrillon, qui par une pomme magique obtient la plus
belle robe. La différence, c’est qu’à
minuit, nous garderons toujours la plus belle robe, celle des noces.
Et enfin, où a lieu cette « messe » ? Non pas à l’église, mais à la maison. Faut-il encore rappeler que la première
Église est la maison des hommes. Les
premières églises s’appelaient maison-église.
La plus connue est celle de Doura-Europos en Syrie. Nos maisons sont des lieux sacrés. C'est là que le Seigneur a cette possibilité
d’y être invité par nous. Mais il ne
viendra que si nous l’y invitons. Alors,
qu’attendons-nous ? Amen.
prions le Seigneur
:
Quand domine la
haine,
que nous annoncions l'amour.
Quand blesse
l'offense,
que nous offrions le pardon.
Quand sévit la
discorde,
que nous bâtissions la paix.
Quand
s'installe l'erreur,
que nous proclamions la vérité.
Quand paralyse
le doute,
que nous ranimions l'espérance.
Quand
s'épaississent les ténèbres,
que nous apportions la lumière.
Quand règne la
tristesse,
que nous libérions la joie.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Et que Marie,
la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source
de compassion : Je
vous salue Marie …
Je peux prier le chapelet de
Lourdes en direct à 15 h 30, avec un média qui le propose (KTO, RCF ou le site
du sanctuaire).
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