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Samedi de la 30ème semaine

du Temps de l’Église
 Mettons-nous en  présence de Dieu : Dieu, viens à mon aide ; Seigneur, à notre secours !
 Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient. Jésus dit une parabole aux invités lorsqu’il remarqua comment ils choisissaient les premières places, et il leur dit : « Quand quelqu’un t’invite à des noces, ne va pas t’installer à la première place, de peur qu’il ait invité un autre plus considéré que toi. Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendra te dire : “Cède-lui ta place” ; et, à ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la dernière place. Au contraire, quand tu es invité, va te mettre à la dernière place. Alors, quand viendra celui qui t’a invité, il te dira : “Mon ami, avance plus haut”, et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui seront à la table avec toi. En effet, quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé. »        

       Nous comprenons bien que Jésus ne nous donne pas un « truc »  pour finalement être toujours à la première place … Ce serait un peu fort et faire dire à la parabole ce qu’elle ne dit pas du tout. 

Rappelons-nous : Jésus est justement à un repas et c’est la démarche des convives qui l’invite à cette parabole.  Les convives se pressent aux premières places ; autrement dit, ils choisissent eux-mêmes où ils vont s’asseoir ; ils décident eux-mêmes de leur grandeur.  Jésus nous dit que notre place n’est pas celle que nous choisissons mais celle qui nous est donnée, qui nous est offerte.  Nous sommes des invités, ainsi que nous le disons avant chaque communion.  C’est notre place devant le Seigneur et nous devons nous émerveiller sans fin d’être invités au repas des noces de l’Agneau. 

       Mais nous avons quand même à choisir.  Mais quoi ?  Simplement d’être tout petits.  Pas misérable et encore moins misérabiliste, mais petits …  Qui suis-je pour que toi, Seigneur, tu m’invites à ton repas.  C’est parce que je suis invité par le tout grand que je prends conscience de ma pauvreté : « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir » …  Mais, de suite après, nous allons communier … nous sommes invités à nous avancer à la première place, celle tout près de l’Époux que nous recevons en nous-mêmes.  Y-a-t-il place plus belle que celle de devenir, en quelque sorte, l’épouse ?  Là aussi, il s’agit de nous émerveiller : nous sommes comme des Cendrillon, qui par une pomme magique obtient la plus belle robe.  La différence, c’est qu’à minuit, nous garderons toujours la plus belle robe, celle des noces. 

Et enfin, où a lieu cette « messe » ?  Non pas à l’église, mais à la maison.  Faut-il encore rappeler que la première Église est la maison des hommes.  Les premières églises s’appelaient maison-église.  La plus connue est celle de Doura-Europos en Syrie.  Nos maisons sont des lieux sacrés.  C'est là que le Seigneur a cette possibilité d’y être invité par nous.  Mais il ne viendra que si nous l’y invitons.  Alors, qu’attendons-nous ?  Amen.

 Pour qu'il fasse de nous des artisans de paix,

prions le Seigneur :

 

Quand domine la haine,

   que nous annoncions l'amour.

 

Quand blesse l'offense,

   que nous offrions le pardon.

 

Quand sévit la discorde,

   que nous bâtissions la paix.

 

Quand s'installe l'erreur,

   que nous proclamions la vérité.

 

Quand paralyse le doute,

   que nous ranimions l'espérance.

 

Quand s'épaississent les ténèbres,

   que nous apportions la lumière.

 

Quand règne la tristesse,

   que nous libérions la joie.

 

Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père  

Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …

 Je peux prier le chapelet de Lourdes en direct à 15 h 30, avec un média qui le propose (KTO, RCF ou le site du sanctuaire).

 











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