Lundi
de la 1ère semaine de l’Avent
Nous
connaissons bien cet épisode dont nous redisons pratiquement une phrase avant
d’aller communier. Quelle est la Bonne
Nouvelle de ce jour en ce premier lundi de l’Avent ?
Première
Bonne Nouvelle, une fois de plus, Jésus laisse les brebis sages - les Juifs -
pour aller lui-même chez la brebis égarée - le serviteur d’un envahisseur. Peu importe qui nous sommes, peu importe
notre histoire, nous avons une valeur absolue auprès de Dieu. À Noël, il ne vient pas pour une élite, il
vient pour tout homme ; la preuve en est que les premiers visiteurs de la
crèche seront les bergers non-pratiquants et pas très érudits. Voilà qui nous
met à l’aise en ce premier lundi.
Deux. Que c’est compliqué la Bible, je n’y
comprends pas grand-chose … Et le
Centurion de dire : « une seule parole suffit ». Ne nous tracassons donc pas, mais répétons
inlassablement les quelques phrases de Jésus qui nous ont marqués. Et pourquoi pas, chaque jour, retenir une
seule phrase de l’évangile et la répéter et la répéter encore. Croyez-moi, elle transformera votre journée !
Trois. Et je serai guéri ! Bien plus que transformer, elle purifie, elle
guérit, elle soigne. Nous en faisons l’expérience
déjà avec des paroles humaines. Des
paroles de réconfort ou d’empathie nous ont parfois remis debout, en
marche. A fortiori la Parole de
Dieu. Mais, vous l’avez lu, la Parole de
Jésus ne guérit pas le centurion, mais son serviteur … et c’est encore plus
fort. Cette parole que nous allons ruminer
toute la journée, nous guérira sans doute, mais guérira aussi ceux qui sont
autour de nous. Ne me demandez pas de l’expliquer
… Impossible … Mais il est m’est tellement souvent arrivé de
le constater. Alors, Seigneur, quelle
est la parole que tu me donnes aujourd’hui ?
R/ Révèle à tous les hommes ta gloire !
Fais-toi
connaître de ceux qui ne t’ont pas rencontré :
qu’ils voient
ton salut et confessent ton nom.
Que l’Évangile
soit proclamé en tout lieu,
pour que tous
les hommes découvrent ton chemin.
Déploie ta
grâce en notre vie,
pour que nous
te servions avec générosité et persévérance.
Préserve en
nous la liberté que tu as éveillée :
qu’elle nous
rende attentifs à notre prochain.
Quand tu
paraîtras pour juger les vivants et les morts,
porte sur nous
un regard de miséricorde.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas :Notre Père …
Et que Marie,
la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source
de compassion : Je
vous salue Marie …
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