Saint
Charles de Foucauld
C’est à Tamanrasset en Algérie le 1er
décembre 1916 que Charles de Foucauld a été assassiné et c’est donc le 1er
décembre que nous le fêtons, dans ce jour que l’Église appelle le ‘dies natalis’,
le jour de la naissance, de la vraie naissance.
Charles, après une vie dissolue se convertit et a un rêve : « Je
veux habituer tous les habitants à me regarder comme leur frère, le frère
universel ». Les lectures et d’hier
et d’avant-hier nous disaient déjà cela : Jésus est venu pour un centurion
romain et son serviteur, bien loin du judaïsme et hier il choisissait 4 juifs
sans doute, mais sans aucune instruction religieuse. Le Seigneur veut se donner à tous et Charles
suit son exemple en allant vivre au cœur du Sahara, parmi les Touaregs.
C’est
encore une fois les périphéries dont nous parle François. Mais pour Charles, les périphéries - l’Islam
- ont fait grandir sa foi chrétienne. Il
sera émerveillé par la foi des musulmans et leur prière 5 fois par jour. Apprenons, à la suite de Charles à regarder
ce qu’il y a de beau chez les autres et cela pourra non pas nous éloigner de
notre foi, mais la faire grandir. C’est
ce que nous avons vécu dans l’œcuménisme.
C’est en regardant l’amour de nos frères protestants pour l’Écriture
Sainte que les catholiques ont redécouvert la Parole de Dieu.
Et
pour terminer, je ne peux que vous inviter à prier sa si belle prière d’abandon :
Mon Père,
Je m'abandonne à toi,
fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.
Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté
se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon cœur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans
mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père.
R/ Visite-nous, Seigneur, dans ta
miséricorde !
Toi qui
viendras manifester ta gloire à tes élus,
creuse dans nos
cœurs une attente
aussi vaste que
tes promesses.
Toi qui nous
conduis par la lumière de la foi,
donne-nous
imagination et courage
pour accorder
notre vie à notre foi.
Toi qui frémissais
de compassion
devant les
souffrances des hommes,
soutiens les
malades et ceux qui les soignent.
Toi qui es venu
offrir à tous les hommes le salut promis à Israël,
protège ton
Église contre toute ségrégation
en elle-même et
dans le monde.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Et que Marie,
la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source
de compassion : Je
vous salue Marie …
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