Mercredi de la 4ème semaine
du Temps de l’Église
Il est chez lui et sans doute sa réputation l’a-t-elle précédé … Et donc, très logiquement, on lui demande - en termes actuels - de faire l’homélie. Première réaction : l’étonnement. On croit tellement le connaître qu’en fait, on ne le connaît pas. On sait tout de lui, sa profession, sa famille, et donc, plus rien ne peut nous surprendre. C’est un appel à l’ouverture à l’inattendu de Dieu qui nous est lancé ce matin. Continue de te laisser surprendre par le Seigneur, continue à lire l’évangile comme si tu ne l’avais jamais lu ou entendu auparavant, continue de demander au Seigneur de te révéler une part de lui-même que tu ignores encore. Si tu arrives devant le Seigneur, fort de ta connaissance, il ne pourra rien faire pour toi.
Ils étaient profondément choqués. Non seulement, ils croient le connaître, mais ils ne veulent pas se laisser déranger dans leurs certitudes. Suivre le Seigneur implique toujours une conversion. Et le meilleur moyen de ne pas se convertir, c’est de mépriser, c’est-à-dire de « donner un mauvais prix ». Sans doute, tu m’étonnes Seigneur, mais je ne vais pas changer, ta Parole n’a pas vraiment de poids, de prix dans ma vie. Oui, les Béatitudes m’étonnent, elles ne correspondent pas au bonheur que j’imaginais … OK … mais me laisser transformer par ce texte, non, pas vraiment … je préfère ne pas lui donner trop d’importance. Cela me choque vraiment ce que cela implique comme changement dans ma vie.
Et du coup, Jésus ne peut accomplir aucun miracle … Serait-il en panne ? Non, évidemment … Mais le miracle implique la foi. Et il ne la trouve pas chez les siens. Si je veux que le Seigneur agisse dans ma vie, je dois lui laisser de la place, je dois lui donner ma confiance. Car Dieu nous respecte tellement qu’il ne veut pas nous imposer son amour. Il le mendie simplement. Comme le dit le chant : « Mendiant d’amour ». Et cela nous aussi nous étonne ; pourvu que cela ne nous choque pas ! Amen
Tu es l’origine et le terme de notre foi ;
béni sois-tu !
Toi qui nous appelles des ténèbres à ta lumière,
prends pitié de nous.
Tu as ouvert les yeux des aveugles et l’oreille des sourds ;
béni sois-tu !
Guéris-nous de l’incrédulité ;
prends pitié de nous.
Tu nous as rassemblés en un seul corps ;
béni sois-tu !
Garde-nous de séparer ce que tu as uni ;
prends pitié de nous.
Tu donnes la
force dans la tentation, la patience dans l’épreuve ;
béni sois-tu !
Que notre vie soit louange de grâce ;
prends pitié de nous.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des
sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue
Marie …
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