Saint Jean Bosco
Nous fêtons aujourd’hui saint Jean Bosco, le fondateur des Salésiens et des Filles de Marie Auxiliatrice. Il vécut au 19ème siècle en Italie et est mort à Turin. S’il est connu de beaucoup, c’est parce que sa vie a été tout entière consacrée à la jeunesse. Il est le patron de tant et tant d’écoles et d’autant de Patro. Cela nous rappelle l’importance de la jeunesse dans le monde et dans l’Église et donc l’attention toute particulière que nous devons avoir pour eux, en particulier les plus pauvres et les plus désoeuvrés. Je serai en Inde dans 15 jours et je ne peux que confier cette multitude de jeunes à Jean Bosco. Il disait : « Sans confiance ni amour, il ne peut y avoir de bonne éducation. » On peut regarder les jeunes de haut, en disant que « de notre temps … » Même si nous ne pouvons pas faire grand-chose pour eux, c’est notre regard qui compte : un regard d’amour et qui leur donne confiance. C’est lui qui disait encore : « Les jeunes ne doivent pas seulement être aimés, ils doivent se sentir aimés. »
Deuxième citation de lui que je voudrais vous partager ce matin : « Pour être bon, il vous suffit de pratiquer trois choses et tout ira bien. Quelles sont ces trois choses : le bonheur, l'étude et la miséricorde. » Je vous ai déjà dit tout ce qu’il avait fait pour l’éducation des jeunes. Regardons donc les deux autres vertus qu’il leur et nous propose : le bonheur. François, notre Pape, dirait la joie. Comment pourrions-nous être bon, si au cœur de notre cœur ne se trouve pas un bonheur profond, une joie inestimable : celle de se savoir aimé par le Seigneur. C’est dans la mesure où nous goûterons l’amour du Seigneur que nous serons des instruments de bonheur pour les autres. Et ce bonheur passe par la miséricorde. Quelle joie de se savoir pardonné. Et nous le savons, c’est parce que nous faisons l’expérience de la miséricorde du Seigneur à notre égard, que nous pouvons entrer dans ce mouvement pour les autres.
Et enfin : « J’ai fait le
brouillon, vous mettrez les couleurs », disait-il. Belle leçon d’humilité, mais aussi de réalisme. Nous sommes des maillons dans une grande
famille. Avant nous, il y a eu des
personnes, après nous il y en aura. Et
nous connaissons la sagesse populaire qui nous dit que « les cimetières
sont remplis de personnes irremplaçables ». Comme chrétien, nous disons que le Seigneur
lui-même a fait le brouillon - et quel beau brouillon - mais il demande aux
chrétiens d’être co-créateurs, d’être pro-créateurs. Il n’a pas voulu tout faire, pour que nos
talents puissent se développer ; il n’a pas tout fait, car il croit en l’homme,
sa créature. Amen.
R/ Béni sois-tu !
Béni sois-tu pour ce jour :
— que nous tirions parti du temps présent pour hâter la venue
de ton règne.
Béni sois-tu pour ce monde en croissance :
— que nous lui annoncions la justice et la paix.
Béni sois-tu pour l’Église que ton Esprit renouvelle :
— donne à ses fils la joie de l’espérance.
Béni sois-tu pour la Terre Nouvelle que tu promets :
— guide nos pas jusqu’à la fin du jour.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
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