4ème dimanche de Pâques A
Jésus est le Bon - le Beau - berger, il est le portier, il est la porte. Mais c’est sans doute la première qui est restée la plus populaire; celle que l’on trouve dessinée dans les Catacombes où les premiers chrétiens priaient et vénéraient leurs martyrs. Voyons ce qu’on nous dit de Jésus Beau Pasteur … et puisque le chrétien est son imitateur, apprenons à l’être à sa suite.
Première chose que l’on nous dit : il passe par la porte. Laquelle ? Celle de l’humanité tout simplement ! Contrairement aux divinités païennes qui se montraient de façon extraordinaire, Jésus a pris simplement notre route, naissant comme nous, vivant comme nous, mourant comme nous ; il s’est fait homme au milieu des hommes. Le chrétien aujourd’hui est aussi et doit toujours être un homme au milieu des hommes, sans moyens extraordinaires et encore moins, comme on dit en wallon en étant « toursiveux ».
On nous dit ensuite que les brebis entendent sa voix. Cela implique donc qu’il parle … mais qu’il parle seulement. Les brebis sont libres d’écouter, d’obéir à sa voix. Il propose, et propose seulement ; la centième refusera de l’écouter … mais c’est sa liberté. Le chrétien doit reprendre cette phrase de Bernadette au curé Peyramale : « je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire »
On continue en nous disant qu’il les appelle par son nom, comme Marguerite dans « la vache et le prisonnier ». Nous sommes tous unique aux yeux de Dieu. Pas un chrétien identique à un autre. Regardez la variété des saints : saint Paul voyage sans arrêt et sainte Thérèse de Lisieux s'enferme dans un couvent ; Damien part chez les lépreux du Pacifique et le curé d'Ars demeure avec les paysans de son village. À nous de reconnaître que nos contemporains sont unique et entendent donc le Seigneur à leur manière.
Il les fait sortir. Pas besoin de longues explications. On entend François nous parler d’aller aux périphéries. Arrêtons d’essayer d’amener nos frères et sœurs humains chez nous … Allons plutôt chez eux.
Enfin, il marche à leur tête. Il n’est pas comme ces généraux qui envoient d’abord des soldats comme chair à canon. Il a tout vécu avant nous, jusqu’à sa Passion. C’est l’image de l’Église, Corps du Christ, dont Jésus est la tête. Pour la naissance, lorsque la tête est passée, le reste du corps suit. Jésus est passé le premier jusque dans la résurrection, il nous entraîne avec lui. Nous devons être des entraineurs pour nos contemporains.
Ce
dimanche, nous prions pour les vocations.
Que des jeunes aujourd’hui deviennent beaux pasteurs à la suite de
l’unique beau pasteur. Car, Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité. Amen, Alléluia !
Béni sois-tu, Christ Ressuscité, pour les familles de notre assemblée qui rayonnent autour d’elles leur joie de croire et d’aimer. Nous te prions pour les familles désunies, séparées ou marquées par l’épreuve d’un des leurs. Écoute-nous, Doux Berger.
Béni sois-tu, Christ Ressuscité, pour les chrétiens vivant leur métier comme une véritable vocation, qu’elle soit sociale, éducative, artistique, économique, politique. Soutiens ceux qui peinent à vivre de leur métier ou peinent à trouver un emploi. Écoute-nous, Berger de tout réconfort.
Béni sois-tu, Christ Ressuscité, pour les témoins de la paix et de la réconciliation au sein de leur famille, de leur paroisse, de leur pays. Nous te prions pour une plus grande diffusion d’une culture de la non-violence. Écoute-nous, Berger de paix.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
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