Samedi de la 12ème
semaine
du Temps de l'Église
Mettons-nous en présence
de Dieu : Dieu, viens à mon
aide ; Seigneur, à notre secours !
En ce temps-là, comme Jésus était entré
à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia : « Seigneur, mon
serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. »
Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. » Le centurion reprit : «
Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement
une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-même qui suis soumis à une
autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ;
à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le
fait. » À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient
: « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle
foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et
prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux,
mais les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors ; là, il y
aura des pleurs et des grincements de dents. » Et Jésus dit au centurion : «
Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. » Et, à l’heure même,
le serviteur fut guéri. Comme Jésus entrait chez Pierre, dans sa maison, il vit
sa belle-mère couchée avec de la fièvre. Il lui toucha la main, et la fièvre la
quitta. Elle se leva, et elle le servait. Le soir venu, on présenta à Jésus
beaucoup de possédés. D’une parole, il expulsa les esprits et, tous ceux qui
étaient atteints d’un mal, il les guérit, pour que soit accomplie la parole
prononcée par le prophète Isaïe : Il a pris nos souffrances, il a porté nos
maladies.
Ensuite
la belle-mère. Jésus la connaît très
bien, puisque la maison de Pierre est souvent devenue la sienne. Elle est très proche, c’est une amie de Jésus
et ici personne ne la présente à Jésus, c’est lui qui la voit. Tout l’opposé de la première scène. Un autre
type de prochain, mais ici aussi, il s’en fait proche. Il y a eu beaucoup de blagues autour de cette
scène en disant que peut-être Pierre n’était pas heureux de cette guérison, lui
qui se disait qu’enfin il allait être débarrassé de sa belle-mère … Il faut de l’humour dans l’Église. Mais au-delà de l’humour, nous savons qu’il
est parfois plus simple d’être le prochain de quelqu’un que nous ne verrons
jamais que de quelqu’un qui vit constamment à côté de nous et dont nous
connaissons les travers.
Et enfin,
la troisième scène semble être un condensé des deux premières : non plus
des individus, mais un groupe ; Jésus les connaît-ils, nous n’en savons
rien. Qui les présente à Jésus, nous n’en
savons rien non plus. Mais ici, Matthieu veut insister sur le caractère
messianique de Jésus. En citant le
prophète Isaïe qui parle souvent de la figure du Messie, il veut insister sur
le fait que Jésus est le Messie et qu’un des rôles du Messie, c’est la
guérison. C’est aujourd’hui l’Église qui
continue ce rôle. Une paroisse ou une
communauté qui n’a pas le souci des plus petits, des plus fragiles, des plus
pauvres n’est pas vraiment une cellule d’Église. Amen.
R/ Délivre-nous, Seigneur.
Par le mystère de ta sainte
incarnation,
Par ta venue en ce monde,
Par ta naissance et ton
épiphanie,
Par ton baptême et ton jeûne
au désert,
Par ta croix et ta passion,
Par ta mort et ta mise au
tombeau,
Par ta résurrection du séjour
des morts,
Par ton admirable ascension,
Par la venue du Saint-Esprit
consolateur,
Au jour du jugement,
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Et
que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui
encore source de compassion :
Je
vous salue Marie …
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