Samedi après Noël
En ce temps-là, quand les parents de Jésus vinrent le
présenter au Temple, il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de
Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de
mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de 84 ans. Elle ne
s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la
prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et
parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils
eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en
Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se
fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
Belle parité : Zacharie et Elisabeth, Marie et
Joseph et hier et aujourd’hui Syméon et Anne.
Ici, ce n’est pas un couple, mais un binôme, tous les deux attachés au
Temple. La Bonne Nouvelle se réalise par
toute l’humanité : homme et femme.
Notre Pape a bien raison d’augmenter le rôle des femmes dans notre
Eglise encore bien trop machiste … à l’image d’une bonne partie de notre monde. Une fois de plus, ce n’est pas par des mots,
mais par des faits concrets que Dieu montre cette égalité homme-femme. C’est par des faits en son sein que l’Eglise
pourra être un signe pour le monde de l’égalité entre tous les êtres humains.
Deux. Anne n’a pas
écrit de chant comme l’on fait Zacharie, Elisabeth et Syméon, mais c’est tout
comme : « elle proclamait les louanges de Dieu ». Nous ne saurons donc pas ses paroles. C’est peut-être l’occasion pour nous d’écrire
notre psaume, notre cantique. Lors de mon séminaire, nous avions eu une
retraite sur les psaumes. A la fin de
celle-ci, le prédicateur nous avait invité à écrire le nôtre. A quelques dizaines d’heures de la fin de l’année
civile, je nous invite à écrire un psaume de louange pour tout ce que nous
avons vécu de beau en 2023.
Et enfin, elle « parlait
de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. » Elle
disait autour d’elle qu’il y a un avenir avec Jésus ; que le monde ne va
pas à vau-l’eau. C’est le rôle concret
de chaque chrétien : prophète d’espérance.
Vous l’avez sans doute remarqué dans le discours de fin d’année de notre
Roi. Et la speakerine a repéré de suite
que cela semblait inspiré par un texte de François ... Et je crois qu’elle a eu
bien raison. On peut être témoin de l’espérance
sans dire une seule fois le nom de Jésus.
A nos contemporains de découvrir - s’ils le veulent – que l’espérance
porte un nom : Jésus. Amen
Toi
qui étais au commencement avec le Père,
tu
es venu, homme parmi les hommes, pour nous révéler que tout homme est un frère.
Toi,
le Tout-Puissant, tu t’es fait pauvre pour nous enrichir de ta pauvreté.
Toi,
le Seigneur et le Maître, tu t’es mis au rang du serviteur pour nous relever
par ton abaissement.
Toi,
la lumière et la vie, tu es venu dans le monde pour nous arracher à la nuit de
la mort.
Toi,
le Fils unique, tu t’es manifesté dans notre chair :
accorde
à ceux qui te reçoivent de devenir enfants de Dieu.
Tournons
nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si
souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Et que Marie, la Vierge des
Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de
compassion : Je vous salue
Marie …
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