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Mercredi de la 2ème semaine de Carême

 Mettons-nous en  présence de Dieu : Dieu, viens à mon aide ; Seigneur, à notre secours !
En ce temps-là, Jésus, montant à Jérusalem, prit à part les Douze disciples et, en chemin, il leur dit : « Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort et le livreront aux nations païennes pour qu’elles se moquent de lui, le flagellent et le crucifient ; le troisième jour, il ressuscitera. » Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande. Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » Ils lui disent : « Nous le pouvons. » Il leur dit : « Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. » Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères. Jésus les appela et dit : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

Nous sommes dans la continuité absolue de l’évangile d’hier ; on pourrait même dire que nous avons ici un exercice pratique … tristement pratique.

La maman veut – et sans aucun doute, ses enfants également – qu’ils soient élevés.  Jésus vient de leur dire qu’il allait être élevé … mais sur la croix.  Ils seront donc aussi, mais eux aussi par le sacrifice ême e leur vie.  C’est ce que nous célébrons chaque année lors de la fête du Christ, Roi de l’univers dont la couronne est d’épines et le trône d’un bois infamant.  Elle veut le meilleur pour ses enfants, et ils l’auront, car, c’est seulement en passant par la croix, qu’ils obtiendront la résurrection et la vie.

Les autres s’indignent …  Vraiment ?  N’y a-t-il pas un peu de jalousie que cette place leur ait été volée ?  Ne rêvons-nous pas tous du « 16, rue de la Loi » et si quelqu’un joue des coudes pour l’obtenir, nous sentons ce sentiment de jalousie monter en nous.  Qu’ils soient tous bien rassurés, tous, hormis Jean, vivront le martyre.  A ce niveau-là aussi, tous les chrétiens sont égaux.

Troisième point indien, vous y êtes habitués.  Souvent, nous sommes l’objet de considération, beaucoup trop.  On nous fait asseoir sur des chaises lorsque d’autres sont à terre ; nous avons deux biscuits lorsque les enfants n’en ont qu’un.  Les élèves sont révoltés par cela … et c’est très bien.  Ils ont compris, même si la majorité d’entre eux sont à des kilomètres de la foi chrétienne, qu’ils ne sont pas là pour être servi mais pour servir.  Et je peux vous assurer qu’ils le font effectivement, et c’est pour moi un mtif de grande joie.  Amen
 Jour après jour, cherchons le Seigneur :
qu’il mette en nous le désir de le suivre.

R/ Seigneur, fais-nous connaître tes chemins.

Toi qui nous invites à la pénitence,
tu nous appelles à la vie.

Enseigne-nous le jeûne que tu préfères :
ouvrir les prisons, nourrir les affamés.

Apprends-nous à donner sans retour
ce que nous avons et ce que nous sommes.

Donne-nous de marcher dans la voie de pauvreté
où tu conduisais Marie, ta servante.

Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père

Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …

 Durant ce Carême, est-ce que je pense à maîtriser mes paroles, par exemple en évitant de dire des méchancetés ?

 










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