Lundi dans l'Octave de Pâques
En ce temps-là, quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange, vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. » Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé. Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.” Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. » Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui. Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé. Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.” Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. » Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.
Que de femmes … Le Vendredi-Saint, Marie est au pied de la croix et les autres évangélistes nous disent que d’autres femmes se tenaient au loin. La nuit de Pâques, on nous dit que Salomé et Marie-Madeleine viennent pour embaumer le corps de Jésus et aujourd’hui, de nouveau des femmes qui courent vers les Apôtres. Tout le mystère pascal est rempli de femmes aux moments importants. Voilà qui doit inviter notre Église à voir la place de la femme. Et il faut reconnaître que ça bouge - lentement, c’est vrai - mais que ça bouge dans notre diocèse et à Rome. Réjouissons-nous de cela : nous nous rapprochons des récits de ces jours.
Deux, durant ce jour de la Résurrection, on court beaucoup. Hier, lors de la messe du jour de Pâques, on lisait le sprint de Marie-Madeleine pour aller prévenir Pierre et Jean, puis le sprint de Pierre et Jean pour aller au tombeau et de nouveau aujourd’hui, le sprint des femmes qui vont prévenir les apôtres. La Résurrection de Jésus doit nous mettre en route ; nous devenons les messagers de la Bonne Nouvelle et pour cela, il nous faut bouger et bouger encore. Vous le savez bien, lorsqu’il nous arrive quelque chose de beau, nous avons envie de le partager avec d’autres. Pourquoi hésitons-nous tellement à partager notre foi ? Demandons-nous si elle est vraiment une Bonne Nouvelle pour nous !!! Je suis frappé de voir comment les convertis ou les jeunes baptisés adultes sont de joyeux annonciateurs du Christ.
Et enfin, il faut le faire avec joie. On nous dit que les femmes s’en vont remplies de crainte - ce n’est pas la peur, vous le savez bien - et de joie. Et le premier mot de Jésus - en grec - sera de leur dire : « Réjouissez-vous ». Or on a souvent fait de l’Évangile une morale. Faut-il vous rappeler qu’en commençant l’évangile, on ne dit pas : « Morale de Jésus Christ selon saint Matthieu », mais bien « Évangile - c’est-à-dire Bonne Nouvelle - de Jésus Christ selon saint Matthieu. Cela change tout. Vous pouvez lire les quatre évangiles, vous verrez que Jésus n’a jamais fait la morale aux pécheurs, mais il les a relevés, sauvés, ressuscités. Voilà donc notre mission et elle est urgente : Relever, sauver, ressusciter notre monde. Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité, Alléluia !
R/ Par ta victoire, sauve-nous,
alléluia !
Ô Christ, ami de Dieu, tu n’as pas connu la
corruption.
Ô Christ, ton corps, qui reposait dans l’espérance,
a ressurgi.
Ô Christ, en passant de ce monde au Père, tu nous
montres le chemin de la vie.
Ô Christ, ton cœur exulte et ton âme est en fête.
Ô Christ, près de toi, la plénitude, l’éternité de
la joie.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …
Je m’associe à l’intention du
pape, qui nous invite ce mois-ci à diriger particulièrement notre prière vers
la reconnaissance de la dignité et de la richesse des femmes.
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