Mardi de la 5ème semaine de Pâques
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car il vient, le prince du monde. Certes, sur moi il n’a aucune prise, mais il faut que le monde sache que j’aime le Père, et que je fais comme le Père me l’a commandé. »
On parle beaucoup de paix pour l’instant avec les conflits que nous vivons en Ukraine et à Gaza. Et si vous écoutez bien ce qui se dit, les différentes paix dont on parle seront toujours pour l’un en défaveur de l’autre. Est-ce de cela que Jésus nous parle. Vraiment pas, évidemment. Quand Jésus nous parle de sa paix, il parle de la gratuité. Il nous donne la paix qui vient de son Père et nous fait entrer dedans. Méritons-nous quelque chose pour cela ? Non. Quand Dieu donne, il donne, il ne monnaie pas ses cadeaux : je te donne si ….
La paix chrétienne offerte par le Père et par le Fils, c’est ce qu’ils vivent et que nous voyons clairement dans les évangiles : c’est une cohérence entre le faire et le dire. Jésus est le Prince de la Paix, parce que ce qu’il dit, ce qu’il enseigne, il le vit, il le met en pratique. Il suffit de regarder son discours-programme, les neuf Béatitudes, pour constater que Jésus les a vécues toutes les neuf. Nous ne sommes pas Jésus et nous n’arriverons sans doute pas à cela, mais essayons de ne dire que ce que nous tentons, en tout cas, de vivre.
Et enfin, la paix chrétienne ne supprime pas toutes les atrocités du monde et toutes les épreuves que nous vivons, mais elle est un état d’esprit que nous pouvons vivre, parce que nous ne vivons pas tout cela seul. C’est le nom de Jésus : Emmanuel, Dieu-avec-nous, et c’est aussi une de ses dernières paroles : « Et moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin des temps. Charles Aznavour chantait : « La solitude, ça n’existe pas ». Je ne suis pas d’accord humainement avec ce titre : tellement de personnes sont écrasées et désespérées par le fait d’être seul. Mais d’un point de vue religieux, c’est totalement exact : Seul au milieu d’une île déserte, le Seigneur est avec moi. Amen ! Alléluia !
fais que nous recevions leur témoignage.
R/ Exauce-nous, Seigneur de gloire !
Tu t’es fait connaître de Marie qui te cherchait parmi les morts,
prononce le nom qui nous retournera vers toi.
Tu as laissé vide le tombeau,
garde-nous de te chercher où tu n’es pas.
Tu es monté vers ton Père et notre Père,
suscite parmi tes frères des témoins de ta présence.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …
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