Accéder au contenu principal

  

Mardi de la 17ème semaine

du Temps de l’Eglise 

 Mettons-nous en  présence de Dieu : Dieu, viens à mon aide ;  Seigneur, à notre secours !

En ce temps-là, laissant les foules, Jésus vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »

Je vous avais prévenu …  Pour la deuxième fois, Jésus fait l’homélie.  Après l’avoir faite sur l’évangile du semeur, il l’a fait cette fois sur la parabole du Bon grain et de l’ivraie.  Je voudrais donc simplement donner à votre méditation trois petits extraits du saint du jour : Pierre Chrysologue. Chrysologue est un surnom qui signifie en grec : langue d’or, réputé qu’il était pour son éloquence.  Évêque de Ravenne au Vème siècle, il pourrait en apprendre à beaucoup de confrères, tant ses prédications étaient simples … et brèves … 

Premier extrait sur l’eucharistie : « Le Christ est le pain semé dans le sein de la Vierge Marie, levé dans la chair, formé dans sa Passion, cuit dans le four du tombeau, conservé dans les églises et distribué chaque jour aux fidèles comme une nourriture céleste placée sur les autels. »

Deuxième sur le fils prodigue : « Voilà comment le Père juge et comment Il corrige : Il donne un baiser au lieu d'un châtiment. La force de l'Amour ne tient pas compte du péché, et c'est pourquoi le Père remet d'un baiser la faute de Son fils, Il le couvre par Ses embrassements. Le Père ne dévoile pas le péché de son enfant, Il ne flétrit pas Son fils, Il soigne Ses blessures de sorte qu'elles ne laissent aucune cicatrice, aucun déshonneur. Heureux ceux dont la faute est ainsi remise et le péché pardonné. »

Troisième sur le mystère de Noël : « Au loin toute angoisse : le Christ, la vraie Sécurité, est venu jusqu’à nous. Au loin toute faiblesse : aujourd’hui le Sauveur est apparu. Plus de guerre, au loin toute dispute : aujourd’hui la Paix véritable, du haut du ciel, est descendue. Au loin toute amertume, aujourd’hui sur la terre entière, les cieux ont ruisselé le miel. Que la mort prenne la fuite, aujourd’hui, du ciel, la Vie nous a été donnée. »   Amen 


Appelés avec le Christ à devenir louange à la gloire de son Père, nous l’acclamons :

R/ Notre Sauveur et notre Dieu !

Réveillés de notre sommeil et relevés d’entre les morts,
nous offrons par toi le sacrifice de louange.

Donne-nous de garder aujourd’hui tes commandements,
en faisant comme toi ce qui plaît au Père.

À chaque heure de ce jour, puissions-nous te bénir :
que nos paroles et nos actes soient ta vraie louange.

Accorde-nous de ne contrister personne aujourd’hui ;
à ceux qui nous rencontrent, fais-nous porter la joie.


Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …

Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …
C’est la Journée internationale de l’amitié. Je pourrais envoyer un petit message à un ami, pour lui dire combien il compte pour moi.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

  J'accuse Vous le savez, c’est le titre d’un article d’Émile Zola au cours de l’affaire Dreyfus en 1898.  Mais, ce n’est pas du tout mon cas, je voulais juste attirer votre attention.  Visiblement, si vous me lisez, c’est que j’ai réussi ! Accuser. Je laisserai ce soin à d’autres, dans et hors de l’Église, qui ne s’en sont pas privés.  Pour ma part, je veux simplement m’interroger et interroger ?  Qui suis-je ?  Ni un grand théologien, ni un juriste, ni un philosophe …  Je suis simplement un prêtre, mais bien plus que cela, je suis, comme tout baptisé, un membre du Peuple de Dieu, autrement dit un chrétien.  Je ne suis porte-parole … que de moi-même. C’est en raison de ma dignité de baptisé que j’écris ces quelques lignes. Pour ma part, je suis pleinement dans l’Église, avec ses grandeurs et ses bassesses car elles sont mes grandeurs et mes bassesses et il serait par trop facile de m’en distancier lorsqu’elle ne montre pas la beauté que l’on atte...
  Sainte Cécile   Mettons-nous en    présence de Dieu  :  Dieu, viens à mon aide ;   Seigneur, à notre secours !   En ce temps-là, entré dans le Temple, Jésus se mit à en expulser les vendeurs. Il leur déclarait : « Il est écrit : Ma maison sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » Et il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir, mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire ; en effet, le peuple tout entier, suspendu à ses lèvres, l’écoutait. Toute cette semaine, j’anime une retraite au Foyer de Charité d’Ottrot en Alsace. Vous y serez un peu par ces méditations. Cette fois-ci, on est arrivé à Jérusalem, et on est arrivé au cœur de la ville, dans le Temple.  Evidemment, Jésus ne met pas en cause les ventes au Temple de Jérusalem.  Cela fait partie du culte juif que d’offrir des animaux e...
  Fête de la Maison CHC Mehagne fondée par les sœurs de Françoise Schervier   Mettons-nous en    présence de Dieu :  Dieu, viens à mon aide ; Seigneur, à notre secours ! En ce temps-là, Jésus leva les yeux au ciel et pria ainsi : « Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde.  Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. » Avez-vous déjà vu une vache fêter son anniversaire en allumant des bougies dans le champ ou encore une poule fêtant l’éclosion des œufs qu’elle a couvés ?  Jamais, évidemment !  Il n’y a que l’être humain qui est c...