Samedi de la 29ème semaine
du Temps de l'Église
Mettons-nous en présence de Dieu : Dieu, viens à mon aide ; Seigneur, à notre secours !
Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” »
« Qu’ai-je fait au Bon Dieu ! » Ne donnons pas à Dieu la responsabilité qui n’est pas la sienne. Dieu n’a rien à voir avec les morts en Ukraine, au Liban et en Terre Sainte ; plus proche de nous, il n’a rien à voir avec les maladies qui nous tombent dessus : vous avez entendu peut-être la fille d’une fleuriste décédée d’un cancer venant de tous les pesticides répandu sur les fleurs que vendait sa maman ; et si je route comme un forcené, Dieu n’est pas responsable de mon accident, même si j’ai fait bénir ma voiture ou installé une représentation de saint Christophe sur le tableau de bord. Et vous pouvez continuer. Le mal n’est jamais une punition de Dieu ; comme nous et avec nous il s’émeut de la souffrance. Un psaume le dit : « il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens »
Au contraire, nous dit la parabole : bien loin de vouloir le mal, il va faire tout ce qu’il peut pour le contrer. À cet arbre qui ne donne plus de fruit, il va donner de l’engrais. Il pourrait juste constater les choses et pleurer sur le mal ; non, il met à l’œuvre tout ce qu’il peut. Il croit - et c’est le sens de la patience de Dieu - que rien n’est jamais irréversible ; que le Bien peut l’emporter sur le Mal, que la Vie peut être, est, plus forte que la mort. Souvent, ou parfois, nous nous disons que nous ne changerons jamais : je suis trop vieux pour cela ; je serai toujours un pauvre pécheur. Et le Seigneur, lui, nous dit : « Je vais faire de toi un saint, une sainte. » Et la foi nous dit qu’il y arrivera. Je vous rappelle qu’au ciel, nous serons toutes et tous saints ; non pas grâce à nous, sinon nous le serions dès ici-bas, mais parce que le Seigneur enlèvera de nous tout ce qui est ténèbres ; nous ne serons plus que de l’amour en face du tout Amour.
Et enfin, il faut bien comprendre la dernière phrase. Ce n’est évidemment pas Dieu qui décide de couper le figuier, mais, si je peux m’exprimer ainsi, c’est lui-même qui le fait, parce que le figuier est le symbole de la Loi juive. Le Père en nous envoyant Jésus a voulu mettre de l’engrais dans cette loi terrible, mais, en quelque sorte, le figuier, les Juifs, n’ont pas voulu accepter cet engrais que Dieu lui-même leur avait donné en leur donnant Jésus et alors que Jésus, grain de blé tombé en terre, donnera du fruit, le Temple de Jérusalem sera détruit et il n’en restera pas pierre sur pierre. Amen
Avec toutes les générations qui ont chanté la gloire de la Vierge Marie, disons à Dieu notre reconnaissance :
R/ Nous te louons, Seigneur, et nous te bénissons !
Pour l’humilité de la Vierge, et sa docilité à ta Parole,
Pour son allégresse et pour l’œuvre en elle de l’Esprit,
Pour l’enfant qu’elle a porté, qu’elle a couché dans la mangeoire,
Pour son offrande au Temple et son obéissance à la Loi,
Pour sa présence à Cana, pour sa tranquille prière,
Pour sa foi dans l’épreuve, pour sa force au calvaire,
Pour sa joie au matin de Pâques, et parce qu’elle est notre mère.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …
En ce jour, je peux prier le chapelet de Lourdes en direct à 15 h 30 sur le site internet du sanctuaire de Lourdes ou en le suivant dans les médias.
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