Vendredi de la 34ème semaine
du Temps de l'Eglise
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : « Voyez le figuier et tous les autres arbres. Regardez-les : dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. »
Je vous l’ai déjà dit : le figuier est le symbole de la Loi juive et je vous le rappelle encore une fois, pour que la figue mûrisse, il faut qu’elle soit piquée soit par un insecte, soit par un humain. On comprend donc le double sens de son image. Il s’adresse d’abord au bon sens d’hommes de la terre qui comprenne quand l’été arrive, mais il y a un message plus profond. La Loi ne donne pas de fruit, reste au printemps, il faut que Jésus la « pique » pour que l’été arrive ; l’été, époque des fruits.
Avec Jésus, la loi redevient féconde : c’est le Royaume qui est là. Quel est ce fruit du figuier ? C’est tout simple et c’est tout le message de l’évangile : La loi ne peut porter du fruit que si elle mue par l’amour. L’Église a besoin d’un Droit Canon pour régler les rapports entre les chrétiens, mais le Droit Canon n’est qu’un arbre printanier s’il n’est pas rempli d’amour. Lorsque j’étais étudiant, j’ai vécu l’arrivée du nouveau Code en 1983. Ce qui était frappant, c’est que pour la première fois, il était rempli d’extraits de la Parole de Dieu … Il était temps !
Et enfin : « mes paroles ne passeront pas ». Non seulement, elles ne passent pas, mais elles sont toujours nouvelles. Tous les trois ans, nous relisons les mêmes textes ; tous les deux ans en semaine, pour ce qui concerne les évangiles. Je suis étonné de voir que je découvre souvent de nouvelles choses d’une année à l’autre. Il m’est arrivé d’avoir médité un texte 40 ans et de découvrir de nouvelles choses : cela a été encore le cas la semaine dernière à la retraite que j’animais à Ottrot. Le psaume de ce jour disait : « Heureux les habitants de ta maison : ils pourront te chanter encore ! Heureux les hommes dont tu es la force : ils vont de hauteur en hauteur. » Oui, « encore » et toujours. Amen
tu ouvres nos yeux à la lumière.
R/ Pour cette merveille : Alléluia !
Seigneur Jésus, nous avions blasphémé ton nom :
tu as pardonné notre faute.
Seigneur Jésus, nous étions séparés de toi :
tu nous rétablis dans ton alliance.
Seigneur Jésus, nous vivions désunis :
tu nous rassembles dans ton Corps.
Seigneur Jésus, nous étions morts :
par ta mort, tu nous rends la vie.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …
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