Mercredi de la 4ème semaine de Carême
« Qu’il repose en paix ». Le fameux R.I.P qu’on retrouve sur beaucoup de nos pierres tombales « Requiescat in pace ». Rien de plus faux. Et c’est vrai que dans notre imaginaire, nous voyons Dieu assis sur un fauteuil confortable et nous tout autant, attendant que l’éternité se passe. Et voilà que Jésus nous dit que son Père travaille et que lui aussi. La petite Thérèse l’a bien compris, elle qui a dit : « Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre ». Il est grand temps de changer nos épitaphes en « Qu’il travaille en paix »
Jésus travaille par imitation. Il regarde ce que son Père fait et il agit de la même manière. Lors de la première création du monde, il a séparé le bien du mal, la lumière des ténèbres ; il a ordonné un monde qui était « tohu-bohu ». Fondamentalement, n’est-ce pas cela guérir ? Remettre de l’ordre là où règne le désordre. Si le sabbat est le jour du repos, il est un jour de repos comme celui que Dieu vit. Non pas un repos de sieste, mais un repos des activités habituelles pour pouvoir se consacrer à une nouvelle création, à guérir, à sauver, à consoler … Voilà comment les chrétiens se reposent le dimanche.
Enfin, en écoutant le Parole du Seigneur, nous passons déjà de la mort à la vie. Et c’est normal. Jésus est la Parole Vivante de Dieu. Si je suis en contact avec la vie, je deviens un vivant. Je vous l’ai déjà dit : notre carême n’a de sens que parce qu’il conduit à la joie de Pâques. Ce jour-là, nous serons pleinement ressuscités avec le Seigneur. Alors comment nous y préparer à cette vie nouvelle ? Bien au-delà de nous priver de chocolat, prenons beaucoup de temps dans les quelques jours de carême qui nous restent pour plonger dans la Parole de Dieu, pour nous habituer déjà à la vie nouvelle.
qu’il mette en nous le désir de le suivre.
R/ Seigneur, fais-nous connaître tes chemins.
Toi qui nous invites à la pénitence,
tu nous appelles à la vie.
Enseigne-nous le jeûne que tu préfères :
ouvrir les prisons, nourrir les affamés.
Apprends-nous à donner sans retour
ce que nous avons et ce que nous sommes.
Donne-nous de marcher dans la voie de pauvreté
où tu conduisais Marie, ta servante.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …
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