Saint Irénée de Lyon
En ce temps-là, Jésus disait à ses
disciples : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en
brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que
vous les reconnaîtrez. Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, ou des figues
sur des chardons ? C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que
l’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais. Un arbre bon ne peut pas donner
des fruits mauvais, ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits. Tout arbre
qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. Donc, c’est à leurs
fruits que vous les reconnaîtrez. »
Enfin,
nous fêtons aujourd’hui Irénée, deuxième évêque de Lyon à la fin du 2ème
siècle et que François, l’an dernier a nommé Docteur de l’Église, comme Docteur
de l’Unité. Pourquoi ? Je vous cite un extrait de Wikipedia :
« Le seul évènement concret connu de son épiscopat est son intervention
auprès de l'évêque de Rome Victor Ier (189-198) au sujet d'une
querelle qui divise les communautés chrétiennes autour de la célébration de la
date de Pâques et de la durée du jeune l'entourant : tout en s'accordant avec
la position de Victor, Irénée l'invite toutefois à faire preuve de tolérance et
de charité envers ses opposants. »
Je trouve cela merveilleux : L’unité est tout sauf
l’uniformité ; elle n’est même pas toujours être d’accord sur tout ;
mais elle est d’abord le fait de respecter l’autre dans ce qu’il est et dans ce
qu’il fait. Amen.
Bien
avant Jésus, les faux prophètes habitaient dans le Royaume d’Israël et il était
important de pouvoir différencier les bons des mauvais prophètes. Il faut donc regarder les fruits. Mais attention, on a souvent cru que les bons
fruits étaient comme extérieurs à l’arbre, au prophète lui-même. Mais non, le fruit est accroché à
l’arbre. Dit d’une façon plus simple, il
faut regarder le prophète lui-même et voir si lui-même porte de bons fruits.
Je vous
dis cela, parce que dans les scandales de l’Église, on a vu des personnes ayant
abusé sexuellement et/ou dans un rapport d’autorité … des mineurs ou des
personnes majeures - peu importe - et dont l’œuvre a pourtant été
merveilleuse. Que l’on pense à des
paroisses vivantes, à l’Arche de Jean Vanier, aux frères et sœurs de Saint-Jean
… et j’en passe malheureusement. Ce ne sont donc pas les œuvres extérieures
qu’il faut regarder, mais de voir comment les personnes, les prophètes ont mis
en œuvre dans leur propre vie ce qu’ils annonçaient ! Et là, nos yeux s’écarquillent …
Un vrai
prophète est toujours animé par l’Esprit Saint, puisque c’est lui qui parle en
cet être humain. Si l’Esprit agit
vraiment en lui, on trouvera chez cette personne les fruits de l’Esprit, tels
que Paul les cite dans la lettre aux Galates.
Ils sont « amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi,
douceur, maîtrise de soi ». Ce qui
est vrai pour les « fondateurs » doit être vrai pour chacune et
chacun d’entre nous. Car il est parfois
plus difficile de voir clair en soi que de voir clair dans les autres. Lorsque j’ai l’impression que le Seigneur me
dit quelque chose, je dois regarder si je possède ces fruits de l’Esprit en
moi. Si c’est le cas, c’est que c’est
sans doute le Seigneur qui m’inspire telle ou telle action, sinon … vous avez
compris …
Enfin, nous fêtons aujourd’hui Irénée, deuxième évêque de Lyon à la fin du 2ème siècle et que François, l’an dernier a nommé Docteur de l’Église, comme Docteur de l’Unité. Pourquoi ? Je vous cite un extrait de Wikipedia : « Le seul évènement concret connu de son épiscopat est son intervention auprès de l'évêque de Rome Victor Ier (189-198) au sujet d'une querelle qui divise les communautés chrétiennes autour de la célébration de la date de Pâques et de la durée du jeune l'entourant : tout en s'accordant avec la position de Victor, Irénée l'invite toutefois à faire preuve de tolérance et de charité envers ses opposants. » Je trouve cela merveilleux : L’unité est tout sauf l’uniformité ; elle n’est même pas toujours être d’accord sur tout ; mais elle est d’abord le fait de respecter l’autre dans ce qu’il est et dans ce qu’il fait. Amen.
Les yeux levés vers le Christ,
Splendeur de la gloire du Père, nous le prions :
Tu es l’origine et le terme de
notre foi ;
béni sois-tu !
Toi qui nous appelles des
ténèbres à ta lumière,
prends pitié de nous.
Tu as ouvert les yeux des
aveugles et l’oreille des sourds ;
béni sois-tu !
Guéris-nous de l’incrédulité ;
prends pitié de nous.
Tu nous as rassemblés en un
seul corps ;
béni sois-tu !
Garde-nous de séparer ce que
tu as uni ;
prends pitié de nous.
Tu donnes la force dans la
tentation, la patience dans l’épreuve ;
béni sois-tu !
Que notre vie soit louange de
grâce ;
prends pitié de nous.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Et
que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui
encore source de compassion :
Je
vous salue Marie …
Commentaires
Enregistrer un commentaire