Sainte Famille
Si vous ôtez de l’évangile de ce dimanche les textes que
nous avons eu dans la liturgie d’hier et d’avant-hier, il ne reste que les deux
dernières phrases … et la fête de ce jour.
Commençons donc par la fête : la Sainte
Famille. Un vieux prêtre, bien sage,
nous disait au Séminaire qu’imiter les saints, c’était les singer. Il ne s’agit donc pas d’essayer d’imiter la Sainte
Famille, mais de voir pourquoi ils sont saints.
Première raison : parce qu’ils ont Jésus avec
eux. Ma famille ne sera pas d’abord
sainte parce que je suis une famille « exemplaire », répondant
aux « critères de toujours » …
La sainteté de ma famille vient d’abord et avant tout que Jésus y a une
place, qu’il y est vu comme un membre à part entière de la famille. Symboliquement, il ne s’agit pas de lui
donner une chambre ou de dresser un couvert supplémentaire à table, mais
peut-être de lui donner un petit coin prière où je peux aller le rencontrer.
Deux. Cette
famille est également sainte parce qu’elle se rend au Temple ; on dirait
aujourd’hui à l’église. Bien sûr, il y a
la messe du dimanche ou de semaine, mais parfois, une simple visite dans une
église heureusement ouverte ou une chapelle ou encore dans ce coin-prière dont
je viens de parler. Non seulement le
Seigneur doit avoir une place dans ma maison, mais il doit « mériter »
un peu de temps dans mon agenda over-booké.
Et là, ne trouvons pas de fusses excuses : on trouve toujours du
temps pour ce qui nous paraît important : « Montre-moi ton agenda et
je te dirai qui tu es ! »
Et enfin, une famille est sainte « en retournant à
Nazareth », c’est-à-dire dans la banalité du quotidien. Vivre, être une sainte famille, c’est
simplement selon une expression que j’aime beaucoup, vivre les choses
ordinaires de façon extraordinaires. Je
peux éplucher des pommes de terre ou les éplucher en pensant à la joie que les
frites vont procurer aux petits-enfants que j’accueille aujourd’hui. Dans les deux cas, la façon de les éplucher et
de les transformer en nourriture bien belge sera la même, mais avouez que le cœur
que l’on y met sera tellement différent.
Amen.
Loué
sois-tu, Dieu notre Père, pour nos responsables politiques, pour nos élus.
Qu’ils promeuvent la participation active des personnes handicapées à la vie de
la société. Avec l’Église universelle, prions.
Loué
sois-tu, Dieu notre Père, pour celles et ceux qui se rendent auprès des
personnes malades et isolées dans les maisons de retraite. Qu’ils apportent
réconfort et joie en ce temps de Noël. Ensemble, prions.
Loué
sois-tu, Dieu notre Père, pour nos jeunes familles réunies en ce jour, joie et
vie de notre assemblée. Réconforte, apaise et encourage les familles en
difficulté, les familles séparées. Ensemble, prions.
Tournons
nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si
souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Et que Marie, la Vierge des
Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de
compassion : Je vous salue
Marie …
Jésus est Lumière des
nations. Est-il la lampe de mes pas ?
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