Samedi de la 16ème semaine
du Temps de l’Eglise
Mettons-nous en présence de Dieu : Dieu, viens à mon aide ; Seigneur, à notre secours !
De nouveau Jésus fera lui-même l’homélie de cet évangile dans les versets suivants. Et pourtant, malgré cela, quel nombre incroyable de bêtises je peux entendre ou lire sur la question du Mal, autrement dit de l’ivraie. Il suffit d’une catastrophe quelque part, d’une guerre ou de je ne sais quoi pour qu’on entende mettre Dieu en cause. Cet évangile est clair : l’ivraie n’est pas semée par le semeur, mais bien par l’ennemi. Y a-t-il moyen d’être plus clair ??? Dieu ne veut pas le mal : il n’est pas celui qui nous met toutes sortes d’embuches sous nos pas pour voir comment nous allons nous en sortir, voire en espérant que nous allons succomber à la tentation. Mais non, comme dira Paul : « Le bien que je voudrais faire, je ne le fais pas, et le mal que je ne veux pas faire, je me surprends à le faire ». Non seulement l’ennemi agit en dehors de moi, mais il agit aussi en moi.
Deux. Pourquoi ne peut-on pas arracher l’ivraie ? Simplement parce que lorsque et le bon grain et l’ivraie sont jeunes, on peut difficilement faire la distinction entre l’un et l’autre. C’est en grandissant, alors que les fruits murissent que l’on peut faire la distinction. Ce n’est pas toujours simple et dans le monde, et en soi, de repérer ce qui est bien et ce qui est mal. Il faut parfois bien du temps pour discerner la racine du mal en nous et autour de nous. Et parfois ce sont des éléments qui paraissent très anodins qui, en fait, viennent mettre à mal le bien en et autour de nous.
Mais – et on connaît le refrain – le bien dans le monde et en nous sera toujours vainqueur. C’est une autre manière pour Jésus de nous parler de la fameuse parabole du jugement dernier au chapitre 25 de Matthieu où l’on sépare les brebis des boucs. Lorsque nous aurons fini notre chemin sur cette terre, le Seigneur ôtera toute l’ivraie en nous. Nous ne serons que bon blé lorsque nous entrerons dans le Royaume et dans la communion des saints, nous pourrons vraiment donner une bonne farine et un bon pain pour rendre « le monde d’en bas » meilleur. C’est cela la communion des saints. Amen.
R/ Délivre-nous, Seigneur.
Par le mystère de ta sainte incarnation,
Par ta venue en ce monde,
Par ta naissance et ton épiphanie,
Par ton baptême et ton jeûne au désert,
Par ta croix et ta passion,
Par ta mort et ta mise au tombeau,
Par ta résurrection du séjour des morts,
Par ton admirable ascension,
Par la venue du Saint-Esprit consolateur,
Au jour du jugement,
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …
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