Jeudi de la 3ème semaine
du Temps de l’Église - Années impaires
Sa lumière, notre lumière, notre mesure …
Sa Lumière d’abord ; car c’est d’abord et avant tout qui est la lumière qui luit dans nos ténèbres. Rappelons-nous le tout début, le prologue de l’évangile de Jean : « En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. » Une fois de plus, il ne s’agit pas d’une leçon de morale que Jésus nous adresse - « vous devez être une lumière - mais d’abord et avant tout son être profond qu’il nous dévoile : il est une lumière que rien n’arrête, pas même les ténèbres ; il est la vie plus forte que la mort ; il est la lumière qui peut illuminer nos ténèbres.
Puisque nous recevons cette lumière, nous devenons nous-mêmes un peu lumière ; non pas comme source de lumière, mais comme « réflexion », « réfléchissement » d’une lumière reçue. Nous n’avons donc aucun orgueil à en tirer mais de l’action de grâce. Notre travail n’est pas de devenir lumière - comment le pourrions-nous ? - mais de refléter cette lumière pour nos contemporains. Devenons un peu des phares dans leur vie pour leur éviter de prendre des chemins ou de mort.
Et enfin, la mesure pour les autres et pour nous-mêmes. Si nous donnons de l’amour, nous recevrons de l’amour ; si nous donnons de la haine, cela ne sera pas ainsi. Et pourtant !!! Jésus a donné beaucoup d’amour et il a reçu de la haine. Cela n’est donc pas automatique. Mais si nous donnons de l’amour, Dieu nous comblera d’amour : « C’est en donnant qu’on reçoit », mettait-on dans la bouche de saint François. Mais lui, contrairement aux hommes, sera incapable de nous donner de la haine, si nous donnons de la haine, car lui ne peut que donner son amour. Amen
R/ Écoute-nous, Dieu très bon.
Béni sois-tu, Seigneur, qui as mis en nous le souffle de la vie :
donne-nous de revivre par ton Esprit.
À l’aube de ce jour, suscite en nous le désir de te servir :
que nos travaux et nos joies te glorifient.
Devant les pièges de l’argent et de l’orgueil,
dessille nos yeux et guide nos pas.
Rends-nous sensibles aux besoins de nos frères :
que notre charité se fasse inventive.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …
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