Saint Jean Bosco
Nous fêtons aujourd’hui un grand éducateur : Jean Bosco. Encore tellement d’écoles sont sous son patronage, avec en particulier des élèves avec moins de capacités intellectuelles. Et les salésiens et les salésiennes font aujourd’hui encore des merveilles auprès des enfants et des adolescents. Une des phrases les plus connues de Don Bosco est : « Marchez avec vos pieds sur terre, mais dans votre cœur, soyez au ciel. » Les deux montants de la croix : la verticale tournée vers Dieu et l’horizontale vers nos frères. Mais c’est la verticale qui nous donnera d’avoir une « bonne horizontale » : aimer comme Dieu aime, servir comme il sert …
La première parabole du jour nous met à la bonne place : « qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. » Il s’agit donc de semer et ensuite de lâcher prise. Et c’est tellement difficile … mais en même temps tellement rassurant. Les parents font l’expérience des deux dans l’éducation de leurs enfants ; ils sèment, éduquent et puis l’adolescent doit apprendre petit à petit à devenir, tout seul, un adulte. Pas simple et en même temps, émerveillement devant quelqu’un qui se construit.
La deuxième est un peu semblable et différente. La part de Dieu et notre part. Mais ici, on insiste sur la toute petite part que nous avons à accomplir. Face à l’ampleur de la tâche, ce que nous faisons peut souvent sembler tellement dérisoire ; au point qu’il nous arrive de nous demander si cela vaut vraiment la peine de se donner tant de mal. Le Seigneur nous invite à continuer à faire ce tout petit peu, mais ici encore, à lâcher prise : c’est lui qui continue la tâche. Comme dans l’épisode de la multiplication des pains, Dieu a besoin de nos cinq petits pains, mais avec ceux-là, il peut faire des merveilles. Avec la toute petite graine de moutarde que nous plantons, le Seigneur peut faire un arbre qui permet au monde de venir se reposer et se protéger. Amen
R/ Sauve-nous par ton amour.
Jésus, que l’on a bafoué sans raison,
prends pitié de ceux dont l’amour est trahi.
Jésus, que l’amour du Royaume a perdu,
prends pitié de ceux que l’on met en prison.
Jésus, qui n’as pas trouvé de consolateur,
prends pitié de ceux qui sont affligés.
Jésus, que l’on abreuva de vinaigre,
prends pitié de ceux qui souffrent pour la justice.
Jésus, humilié par les hommes, sauvé par Dieu,
sois la joie et la fête des pauvres.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …
Commentaires
Enregistrer un commentaire