Mardi de la 6ème semaine de Pâques
Mettons-nous en présence de Dieu : Dieu, viens à mon aide ; Seigneur, à notre secours !
Autant les premiers disciples lui avaient dit : « Où demeures-tu ? » et Jésus les avait invités à le suivre ; autant maintenant, silence radio ... Pourquoi ? Peut-être ont-ils compris la passion toute proche et n’osent-ils pas aborder ce sujet. La première fois, on était dans la vie et c’était agréable de l’entendre inviter à le suivre. Mais maintenant, il s’agit de mort et ils n’ont aucune envie d’entendre Jésus les inviter à le suivre à la Passion. Il leur faudra du temps, comme il nous faut du temps pour comprendre que la passion n’est qu’une étape et qu’il s’en va vers son Père. Il nous en faut du temps pour comprendre que notre mort, également, est un passage vers la Vie éternelle.
Deux. Quelle humilité de Jésus jusqu’au bout. Il nous dit qu’il vaut mieux qu’il s’en aille pour laisser la place à l’Esprit. Jésus sera petit jusqu’au bout ! Et en disant cela, c’est comme s’il voulait dire que l’Esprit pourra faire plus de choses que lui. Et en sens, il a raison, puisque l’Esprit habitera désormais le cœur de chaque disciple, de chacune et de chacun d’entre nous. À quelques jours de la Pentecôte, il nous est bon d’appeler la venue de l’Esprit.
Et enfin, le Prince de ce monde est déjà jugé. On a compris qu’il parle du Malin, de la mort. Jésus ne dit pas ça une fois qu’il est ressuscité. Là, on pourrait comprendre qu’il dise cela : oui, la mort est vaincue. Mais il dit cela, alors qu’il va seulement vivre sa passion et sa mort. Jésus nous donne ainsi le modèle par excellence de la confiance absolue qu’il a en son Père. Il sait, il espère - en cette année de l’espérance -, il croit que son Père l’accompagnera toujours. C’est donc au cœur-même de la souffrance que nous invités à dire : la mort est vaincue. Amen.
R/ Dans ton amour, souviens-toi de nous !
Dieu, maître de la vie, restaure en nous l’image de ton Fils :
que nous devenions en lui des créatures nouvelles.
Détruis les germes de mensonge et de perversité :
que nous vivions dans la vérité du Christ.
Donne-nous d’abattre les murs qui séparent
et de bâtir la ville où tous ensemble ne font qu’un.
Change notre cœur de pierre en cœur de chair :
que nous renaissions d’en haut.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …
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