17ème dimanche du Temps de l'Église C
« Dans le baptême, vous avez été mis au tombeau avec le Christ et vous êtes ressuscités avec lui. » Toute la liturgie de ce jour pourrait être résumée par cette première phrase de la première lecture. Et tout est dans le « avec ». Si nous avons vécu la mort et la résurrection de Jésus avec lui, nous pouvons donc être toujours en contact avec lui, parler avec lui, tout simplement. La prière chrétienne, en quelque sorte, trouve son origine dans le « avec ». Et ce n’est pas pour rien que Jésus s’appellera Emmanuel, Dieu-avec-nous.
La première lecture, du style « marchand de tapis » fait penser à cette phrase d’un ancien archevêque de Paris, le cardinal Marty, qui disait : « Il faut prier jusqu’à fatiguer Dieu ». C’est cela aussi que l’on trouve dans la fin de l’évangile d’aujourd’hui. On pourrait presque dire qu’Abraham et le voisin importun sont impolis, si on regarde les choses simplement humainement. Mais si, au contraire, c’était une manière de dire comme une complicité avec Dieu. Je sais tellement son amour que je peux l’embêter, jusqu’à le faire « craquer ». Mais dans les deux cas, vous l’avez remarqué, on ne l’embête pas pour soi, mais pour les autres. Si Dieu est amour, ne nous décourageons jamais d’insister. En cette année jubilaire, gardons l’espérance que Dieu qui nous veut vivants, répond toujours à notre prière. Continuons donc de prier sans relâche pour Gaza, l’Ukraine et tant d’autres choses. Il va répondre !
Mais comment ? Luc n’est pas dupe lorsqu’il écrit son évangile, alors que la persécution est bien présente. Alors, il y a cette phrase de Jésus : « combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! » Notre Dieu n’est pas un magicien qui fait sortir de son chapeau la paix dans le monde, la fin de la maladie. Mais sa réponse est toujours l’Esprit. L’Esprit qui est une force dans l’épreuve ; l’Esprit qui nous donne le discernement pour voir ce qu’il faut faire et comment il faut le faire. Je vois Léon accueillant Zelensky, téléphonant à Poutine, proposant le Vatican comme lieu de rencontre et tout récemment recevant un des conseillers principaux du Patriarche Alexis de toutes les Russies. Oui, je crois que l’Esprit Saint qu’il a demandé, il le reçoit. Aucun miracle, mais des petits pas. Dieu ne travaille pas sans nous. Mais si nous voulons travailler pour le bonheur de nos frères et sœurs, il nous accompagne par son Esprit. Amen
Père, guide les dirigeants de notre pays dans leurs décisions.
Qu’ils demeurent artisans de justice, nous t’en prions.
Père, donne ta joie aux jeunes du monde entier qui vont célébrer à Rome leur jubilé. Que l’enthousiasme les habite toujours, nous t’en prions.
Père, accorde miséricorde et espérance aux chrétiens de toutes confessions. Que la prière favorise leur rapprochement et leur fasse désirer l’unité, nous t’en prions.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …
Quelle est la place de la supplication et de l’intercession pour le monde dans ma prière ?
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