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Lundi  de la 5ème semaine 

du Temps de l'Église 


 Mettons-nous en  présence de Dieu : Dieu, viens à mon aide ;  Seigneur, à notre secours !

En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive.  Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa propre maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi.    Qui a trouvé sa vie ,la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la trouvera. Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé. Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste. Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. »
    Lorsque Jésus eut terminé les instructions qu’il donnait à ses douze disciples, il partit de là pour enseigner et proclamer la Parole dans les villes du pays.

Il y a aussi un choix radical pour le disciple.  Ce choix, Jésus l’explique par le verre d’eau qu’on lui donne.  On le donne au prophète, on le donne aussi aux petits, dit Matthieu ; on l’a compris : aux pauvres, aux faibles, aux opprimés, aux persécutés.  Le choix radical pour Jésus est toujours aussi un choix radical pour les pauvres : « J’avais faim, j’avais soif … ».  Rappelons-nous les paroles de saint Jean : « Celui qui dit : ‘j’aime Dieu et qui déteste son frère est un menteur’. »

Et enfin, un choix radical pour le Père.  Comme toujours, Jésus ne garde rien pour lui : « Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé. » Vous accueillir - vous les persécutés - c’est accueillir Jésus et accueillir Jésus, c’est accueillir son Père.  Et c’est vrai que nous risquons souvent de nous arrêter à Jésus et d’oublier le Père, comme s’il était un grand absent.  Mais il est très présent.  On ne le voit pas, c’est évident, mais, nous dit Jésus : « qui me voit, voit le Père ».  Amen



 Dieu notre Maître, nous te supplions :


R/ Que brille sur nous ton visage !


Ouvre les yeux de notre cœur, que nous puissions te connaître.


Délivre-nous du péché par ta puissance.


Garde-nous de craindre ceux qui nous haïssent.


Fais-nous vivre dans la concorde et la paix,
ainsi que tous les habitants de la terre.

Accorde à tes enfants la joie et le bonheur.

Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …

Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …

 En ce 14 juillet, je prie pour la France et pour celles et ceux qui exercent des responsabilités politiques au service du bien commun.

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