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Samedi de la 14ème semaine 

du Temps de l'Église

 Mettons-nous en  présence de Dieu : Dieu, viens à mon aide ;  Seigneur, à notre secours !

En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur. Il suffit que le disciple soit comme son maître, et le serviteur, comme son seigneur. Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison, ce sera bien pire pour ceux de sa maison. Ne craignez donc pas ces gens-là ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. »

Au moment où Matthieu écrit cet évangile, on est en période de persécution.  Certains chrétiens ont été arrêtés, d’autres tués tout simplement.  Et l’on peut imaginer la détresse de la première communauté chrétienne encore si petite et si fragile.  C’est donc un appel à la confiance et à la persévérance qui est adressé à ces chrétiens et à nous aussi.  Les moineaux, c’est deux fois rien et les cheveux n’ont pas plus de valeur.  Et voilà que même ce qui n’a pas de valeur est dans les mains de Dieu.  Alors, comment pourrait-il ne pas s’occuper de nous ?

Comme toujours, s’ouvrent devant nous deux chemins ?  Celui du bonheur selon le monde qui conduit à la mort et celui du bonheur selon Dieu qui conduit à la vie.  Hier, nous fêtions saint Benoît.  Ecoutez ce qu’il dit dans le Prologue de sa règle : « Quoi de plus doux, frères très chers, que cette voix du Seigneur qui nous invite ? Voyez comme le Seigneur lui-même, dans sa bonté, nous montre le chemin de la vie. »  Tu veux être vivant et heureux : suis le Seigneur, mais sache bien, que tu le veuilles ou non, que ce chemin passe par le Vendredi-Saint, avant d’atteindre le dimanche de Pâques.  On aimerait tant s’en passer, mais impossible …

Et enfin, dès la première Église mais tout autant maintenant, Jésus insiste sur l’urgence. « Ce que je vous dis, dites-le ; ce que vous entendez, proclamez-le ».  Il ne s’agit pas d’attendre que les choses se passent bien pour être témoins de l’Évangile.  Osons même dire que plus les choses vont mal, plus il faut agir vite.  Le monde de l’époque est en danger, comme le nôtre aujourd’hui et nous avons la responsabilité du monde.  Vous l’avez sans doute entendu, Léon vient d’inventer une nouvelle messe pour la sauvegarde de la création.  Une manière de nous dire qu’il y a urgence et que nous, chrétiens, devons agir pour que tout habitant de cette terre vive sur une planète vivable.  Amen  

 Bénissons le Christ, le Saint de Dieu !
Suivons-le dans la justice et la sainteté tout au long de nos jours.

R/ Toi, le seul saint ! Toi, le seul Seigneur !

Tu as connu l’épreuve comme nous, et tu n’as pas péché.
prends pitié de nous, Seigneur Jésus.

Tu nous appelles à un parfait amour de charité,
sanctifie-nous, Seigneur Jésus.

Tu veux que nous soyons le sel de la terre et la lumière du monde,
illumine-nous, Seigneur Jésus.

Tu es venu pour servir, non pour être servi,
change nos cœurs, Seigneur Jésus.

Toi, splendeur de la gloire du Père et parfaite expression de son être,
montre-nous ton visage, Seigneur Jésus.

Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …

Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …

Je peux prier le chapelet de Lourdes en direct à 15 h 30 sur le site internet du sanctuaire ou en le suivant dans les médias.

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