Jeudi de la 25ème semaine
du Temps de l'Église
Vous savez, on dit souvent que « les mauvaises nouvelles vont vite ». Eh bien à l’époque de Jésus, c’était pareil : sans télé, sans internet, Hérode entend déjà parler de tout ce que fait Jésus. Et il se pose la question : « Mais qui est donc cet homme ? ». Bonne question !
Il a entendu des rumeurs, il est curieux, mais il n’ose pas trop s’approcher. Un peu comme nous, parfois : on entend parler de Jésus, on connaît deux-trois phrases de l’Évangile… mais on reste en surface. La foi, ce n’est pas juste des “on dit”, c’est une rencontre.
Hérode voudrait "voir" Jésus. Mais voir, ce n’est pas forcément croire. Beaucoup ont vu Jésus sans le reconnaître comme le Fils de Dieu. La vraie question n’est pas seulement « Qui est Jésus ? » mais aussi « Qui est-il pour moi ? ». Pas un fantôme du passé, mais quelqu’un qui veut entrer dans ma vie aujourd’hui.
La curiosité d’Hérode reste stérile, parce qu’il n’ira pas jusqu’au bout. Mais la nôtre peut être un point de départ : chercher, lire l’Évangile, prier un peu, oser poser nos questions. Dieu n’a pas peur de nos doutes. Et Jésus se laisse trouver par ceux qui le cherchent vraiment.
Alors, posons-nous la question d’Hérode : « Qui est Jésus ? »… Mais ne restons pas bloqués là-dessus. Parce que si on attend trop, on risque d’être comme ces gens qui regardent une porte automatique et se demandent pourquoi elle ne s’ouvre pas… Il suffit d’avancer, et Jésus vient à notre rencontre.
et supplions-le d’un même cœur :
R/ Sois pour nous clarté et vérité !
Chaque matin, tu fais jaillir un monde nouveau ;
ouvre nos yeux émerveillés pour contempler tes prodiges.
Toi, le Fils de l’homme, compagnon de notre route,
apprends-nous à embrasser notre humanité avec tendresse.
Tu as traversé la terre en semant le bien,
que chacun de nos gestes devienne semence de fraternité.
Toi, Source de miséricorde inépuisable,
verse en nous la patience et la douceur pour ce jour qui commence.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …

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