29ème dimanche du Temps de l'Église C
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager : « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes. Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : “Rends-moi justice contre mon adversaire.” Longtemps il refusa ; puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.” » Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »
Imaginez-vous sur un tapis de foot, en plein dernier quart du match. Vous êtes fatigué vous avez les jambes lourdes, mais vous voulez marquer. Vos amis vous encouragent, vous entourent, vous donnent la main, vous redonnent de l’énergie. Dans la vie chrétienne, ce match, c’est souvent la prière, la confiance, l’action. Et ce dimanche, les lectures nous montrent trois gestes de ce « match spirituel » qui font écho à notre vie quotidienne.
Dans la première lecture, Moïse tient les bras levés pendant que les Israélites combattent les Amalécites : « Tant que Moïse tenait ses bras levés, Israël avait l’avantage ». Quand ses bras commencent à tomber de fatigue, Aaron et Hur lui tiennent les mains « un de chaque côté ». Que nous dit-ce passage ?La prière n’est pas seulement un petit acte isolé : elle est un geste de soutien, de persévérance, un « tenir bon ».
Même les grands de la foi ont besoin d’aide : Aaron et Hur accompagnent, soutiennent. Nous ne sommes pas seuls dans cette bataille. Relever les bras, c’est lever le cœur, c’est ouvrir son être à Dieu et à l’autre, c’est ne pas abandonner quand la fatigue vient.Dans notre vie quotidienne : quand on traverse un souci, un conflit, une période d’attente — et ce peut être dans le travail, dans la famille, dans la santé —, la prière comme l’écoute des autres peuvent « tenir nos bras levés ».
Le psaume 121 nous rappelle : « Mon secours vient du Seigneur, qui a fait le ciel et la terre. Il ne permettra pas que ton pied chancelle… »
Ensuite, dans la 2ᵉ lecture, Paul dit à Timothée : « Reste fidèle à ce que tu as appris et cru, sachant de qui tu l’as appris… Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour redresser, pour former à la justice… ».
Avoir les « yeux fixés » signifie ou bien regarder vers Dieu, vers ce qui nous soutient, et non vers simplement nos seules forces.L’Écriture, la Parole, est un repère. Elle est utile pour notre vie : pas seulement à dimanche, mais dans le quotidien.
La fidélité : ce n’est pas sauter d’idée en idée, mais tenir, s’accrocher, revenir à Dieu, à sa Parole, à sa communauté.Dans notre quotidien : cela peut être tenir un moment de prière personnelle, relire un passage d’Évangile, se rappeler une parole de foi, et dire : «Je compte sur Toi, Seigneur, car Tu es mon secoure». Le support communautaire (la paroisse, les amis chrétiens) est comme Aaron et Hur : on reçoit, on donne.
Dans l’évangile de Luc 18, Jésus raconte la parabole de la veuve et du juge inique : « Elle revenait sans cesse le trouver et lui disait : “Rends-moi justice contre mon adversaire.” Et le juge, bien qu’il ne craigne pas Dieu, finit par lui rendre justice pour qu’elle ne l’ennuie pas ». Jésus commente : « Et Dieu ne fera-t-Il pas justice à ses élus qui crient vers Lui jour et nuit ? Attendra-t-Il longtemps ? ».
Mon 3ᵉ point : La persévérance dans la prière : ne pas lâcher même quand on ne voit pas tout de suite de résultat. Le fait de « revenir sans cesse », cela peut paraître lourd ou importun dans l’image, mais c’est simplement ré-ouvrir son cœur à Dieu.Et Jésus nous appelle à annoncer : « Proclame la parole, insiste à temps et à contre-temps… ».
Donc, trois moments en continuité : lever les bras (prière), fixer les yeux (confiance/Parole), persévérer (même sans réponses immédiates). C’est tout un chemin de foi.
Vous savez : je me dis souvent que ma prière, si j’étais un téléphone portable, elle serait en « mode avion » la plupart du temps : je parle, je crie peut-être, mais je ne donne pas toujours à Dieu la réception nécessaire ! Ce dimanche, demandons-Lui de sortir du « mode avion » et de mieux capter la couverture du cœur : «Le Seigneur est mon réseau !».
Imaginez-vous sur un tapis de foot, en plein dernier quart du match. Vous êtes fatigué vous avez les jambes lourdes, mais vous voulez marquer. Vos amis vous encouragent, vous entourent, vous donnent la main, vous redonnent de l’énergie. Dans la vie chrétienne, ce match, c’est souvent la prière, la confiance, l’action. Et ce dimanche, les lectures nous montrent trois gestes de ce « match spirituel » qui font écho à notre vie quotidienne.
Dans la première lecture, Moïse tient les bras levés pendant que les Israélites combattent les Amalécites : « Tant que Moïse tenait ses bras levés, Israël avait l’avantage ».
Quand ses bras commencent à tomber de fatigue, Aaron et Hur lui tiennent les mains « un de chaque côté ».
Que nous dit-ce passage ?
La prière n’est pas seulement un petit acte isolé : elle est un geste de soutien, de persévérance, un « tenir bon ».
Même les grands de la foi ont besoin d’aide : Aaron et Hur accompagnent, soutiennent. Nous ne sommes pas seuls dans cette bataille. Relever les bras, c’est lever le cœur, c’est ouvrir son être à Dieu et à l’autre, c’est ne pas abandonner quand la fatigue vient.
Dans notre vie quotidienne : quand on traverse un souci, un conflit, une période d’attente — et ce peut être dans le travail, dans la famille, dans la santé —, la prière comme l’écoute des autres peuvent « tenir nos bras levés ».
Le psaume 121 nous rappelle : « Mon secours vient du Seigneur, qui a fait le ciel et la terre. Il ne permettra pas que ton pied chancelle… »
Ensuite, dans la 2ᵉ lecture, Paul dit à Timothée : « Reste fidèle à ce que tu as appris et cru, sachant de qui tu l’as appris… Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour redresser, pour former à la justice… ».
Avoir les « yeux fixés » signifie ou bien regarder vers Dieu, vers ce qui nous soutient, et non vers simplement nos seules forces.
L’Écriture, la Parole, est un repère. Elle est utile pour notre vie : pas seulement à dimanche, mais dans le quotidien.
La fidélité : ce n’est pas sauter d’idée en idée, mais tenir, s’accrocher, revenir à Dieu, à sa Parole, à sa communauté.
Dans notre quotidien : cela peut être tenir un moment de prière personnelle, relire un passage d’Évangile, se rappeler une parole de foi, et dire : «Je compte sur Toi, Seigneur, car Tu es mon secoure». Le support communautaire (la paroisse, les amis chrétiens) est comme Aaron et Hur : on reçoit, on donne.
Dans l’évangile de Luc 18, Jésus raconte la parabole de la veuve et du juge inique : « Elle revenait sans cesse le trouver et lui disait : “Rends-moi justice contre mon adversaire.” Et le juge, bien qu’il ne craigne pas Dieu, finit par lui rendre justice pour qu’elle ne l’ennuie pas ». Jésus commente : « Et Dieu ne fera-t-Il pas justice à ses élus qui crient vers Lui jour et nuit ? Attendra-t-Il longtemps ? ».
Mon 3ᵉ point : La persévérance dans la prière : ne pas lâcher même quand on ne voit pas tout de suite de résultat.
Le fait de « revenir sans cesse », cela peut paraître lourd ou importun dans l’image, mais c’est simplement ré-ouvrir son cœur à Dieu.
Et Jésus nous appelle à annoncer : « Proclame la parole, insiste à temps et à contre-temps… ».
Donc, trois moments en continuité : lever les bras (prière), fixer les yeux (confiance/Parole), persévérer (même sans réponses immédiates). C’est tout un chemin de foi.
Vous savez : je me dis souvent que ma prière, si j’étais un téléphone portable, elle serait en « mode avion » la plupart du temps : je parle, je crie peut-être, mais je ne donne pas toujours à Dieu la réception nécessaire ! Ce dimanche, demandons-Lui de sortir du « mode avion » et de mieux capter la couverture du cœur : «Le Seigneur est mon réseau !».
Pour tous ceux et celles qui se sentent seuls, fatigués, découragés, afin qu’ils et elles rencontrent des « Aaron et Hur » dans leur entourage et se sentent soutenus, nous prions : Seigneur, écoute-nous.
Pour les responsables de la communauté paroissiale et de la vie civile, afin qu’ils écoutent les plus petits, les plus faibles, et instaurent justice et soutien, nous prions : Seigneur, écoute-nous.
Pour chacun de nous ici présents, que cette Eucharistie nous donne la force de lever les bras, garder les yeux fixés sur Dieu, et persévérer dans la confiance, nous prions : Seigneur, écoute-nous.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …
Lever symboliquement les bras — c’est-à-dire, prenez un carnet ou une feuille et inscrivez un souci ou une prière que vous portez.
Ensuite, ouvrez la Bible ou un passage de votre choix (par exemple le psaume 121 ou un Évangile) et lisez lentement une phrase. Répétez-la dans votre cœur.
Enfin, persévérez : engagez-vous à relire cette feuille ou passage demain matin encore avant de commencer votre journée, et partagez-au moins un mot avec une personne que vous savez en demande (appel, sms, message).
Ainsi, vous aurez vraiment mis en marche ce que les lectures nous invitaient à vivre : prier, faire confiance, agir.
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