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Les saints anges gardiens

 Mettons-nous en  présence de Dieu : Dieu, viens à mon aide ;  Seigneur, à notre secours !

 À ce moment là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. »

Dès qu’on essaie d’expliquer la réalité des anges, on se plante lamentablement. Comment voulez-vous que l’on explique une réalité en dehors de l’espace et du temps …  Ne perdons pas notre temps sur le comment, mais attaquons-nous au pourquoi … Il y a des gens qui disent : "Moi, j’ai pas besoin d’ange gardien, je me débrouille tout seul !" Et pourtant, quand on voit comment certains conduisent - je me souviens d'une paroissienne aujourd'hui au ciel - on se dit : heureusement qu’il y en a un ! Aujourd’hui, l’Église nous invite à redécouvrir ce cadeau étonnant : chacun de nous a un ange gardien, une présence discrète mais réelle, donnée par Dieu.

Jésus dit : "Leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux." Cela veut dire : Dieu n’oublie personne. Pas un petit, pas un fragile, pas un invisible. Même les enfants, même ceux qui paraissent sans importance ont droit à une “connexion directe” avec Dieu à travers leurs anges. Un ange, c’est comme un rappel permanent : Tu comptes. Tu es précieux aux yeux de Dieu.

L’Évangile commence par une question piégée des disciples : "Qui est le plus grand ?". Et Jésus met un enfant au milieu. L’ange gardien, lui aussi, nous rappelle qu’on n’est pas les rois du monde, mais qu’on reste comme des enfants devant Dieu. Ça demande de l’humilité : accepter d’être accompagnés, protégés, guidés.
Un adulte qui prie son ange gardien, c’est quelqu’un qui reconnaît qu’il ne se sauve pas tout seul.

Un ange gardien n’est pas une peluche spirituelle ni un super-héros en costume. C’est un messager, un guide, un compagnon qui nous pousse doucement dans la bonne direction. Quand on hésite entre le bien et le mal, il est cette petite voix intérieure qui nous dit : “Va plutôt par là, choisis la vie !”. Évidemment, il ne force pas : il propose, il souffle. C’est à nous de marcher, mais jamais seuls.

Alors, aujourd’hui, remercions nos anges gardiens. Et faisons-leur un peu confiance. Parce que, franchement, vu les journées qu’on leur fait passer, on peut dire qu’ils méritent largement… une médaille ou des heures supplémentaires !

Seigneur, par l’intercession des anges gardiens, garde ton Église fidèle à l’Évangile, proche des petits et des humbles.

Seigneur, donne aux décideurs de notre monde l’humilité de reconnaître qu’ils ne sont pas les plus grands, et de se laisser guider vers la justice et la paix.

Seigneur, protège tous les enfants, les malades et ceux qui se sentent seuls : qu’ils découvrent qu’ils comptent toujours à tes yeux.

Seigneur, ouvre nos oreilles à la voix discrète de nos anges gardiens, afin que nous choisissions toujours le bien et marchions dans la confiance.

Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …

Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …

 Aujourd’hui, prendre un petit moment de silence (même une minute) pour remercier son ange gardien, et lui confier une personne que nous connaissons et qui a besoin de protection ou de réconfort

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