Notre-Dame du Rosaire
En ce temps-là, Jésus entra
dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une
sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe,
elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui
répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est
nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »
Vous savez, on dit souvent qu’on est tous un peu comme
Marthe : on court, on s’agite, on veut bien faire… Mais dans cette
agitation, il y a toujours un moment où quelqu’un nous dit gentiment : «
Arrête-toi un peu, respire ! » C’est un peu ce que Dieu nous dit aujourd’hui :
« Arrête-toi, écoute-moi, laisse-toi aimer. »
En ce jour du Rosaire, la Parole de Dieu nous invite à
retrouver ce calme intérieur, cette écoute du cœur.
Trois mots pour nous guider : Écouter – Se convertir –
Prier avec Marie.
Écouter, comme Marie à Béthanie
Marie, dans l’Évangile, ne fait rien de spectaculaire. Elle
est simplement assise aux pieds de Jésus, elle écoute. Marthe, elle, est
débordée – la cuisine, la table, les invités… Elle fait beaucoup, mais elle
passe à côté de la présence du Seigneur.
Jésus ne lui reproche pas de servir, il lui rappelle
juste que le plus important, c’est d’abord la relation. Avant de “faire pour
Dieu”, il faut être avec Dieu.
Et ça, c’est déjà tout un programme ! Parce qu’on peut
servir, s’activer, même prier beaucoup… sans vraiment écouter. Marie, la Mère
de Jésus, a vécu cela parfaitement : elle a d’abord écouté la Parole, puis elle
l’a mise en pratique. Le Rosaire, c’est justement cette école de l’écoute. Chaque
“Je vous salue Marie” est une respiration où l’on s’arrête pour se recentrer
sur Jésus.
Se convertir, comme les habitants de Ninive
Dans la première lecture, Jonas va prêcher à Ninive : «
Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! » Et contre toute attente,
tout le monde se convertit ! Pas de miracle spectaculaire, pas de grand
discours : simplement une parole écoutée, et un cœur touché. Voilà la puissance
de la Parole de Dieu : quand on l’écoute vraiment, elle nous met en mouvement,
elle nous change. La conversion, ce n’est pas se sentir coupable, c’est laisser
Dieu remodeler notre vie. Et Marie, encore une fois, nous accompagne dans ce
chemin. Dans le Rosaire, chaque mystère est un petit pas de conversion :
Le mystère joyeux nous apprend la disponibilité,
Le douloureux, la fidélité,
Le lumineux, l’émerveillement
Le glorieux, la confiance en la vie éternelle.
C’est comme si Marie nous disait : « Regarde Jésus avec
moi, et ton cœur changera petit à petit. »
Prier avec le cœur, comme Marie
Le Rosaire n’est pas une prière magique, ni une
répétition mécanique. C’est une conversation d’amour. Quand on prie le
chapelet, on ne parle pas seulement à Marie, on marche avec elle à travers les
événements de la vie de Jésus. On peut le prier dans le calme d’une église, en
marchant, ou même en cuisinant ! Chaque grain du chapelet, c’est comme une
petite main tendue vers Dieu. Et même si parfois nos pensées partent un peu
ailleurs, Marie continue à prier avec nous. C’est pour ça qu’on l’appelle
Notre-Dame du Rosaire : elle garde le fil, même quand nous, on le perd !
Demandons à Marie trois choses simples :
D’écouter comme elle, pour accueillir la Parole,
De nous convertir comme Ninive, avec confiance,
Et de prier avec le cœur, dans la paix du Rosaire.
Le Rosaire, ce n’est pas une “vieille dévotion du passé”,
c’est une prière pour aujourd’hui : un moyen tout simple de garder le lien avec
Dieu dans le tourbillon du quotidien. Vous savez, certains disent : « Le
chapelet ? C’est trop long, j’ai pas le temps ! » Mais quand on regarde le
temps qu’on passe sur le téléphone, devant la TV ou sur l’ordinateur … on
pourrait dire deux chapelets par jour sans effort !
En ce jour du Rosaire, la Parole de Dieu nous invite à retrouver ce calme intérieur, cette écoute du cœur.
Trois mots pour nous guider : Écouter – Se convertir – Prier avec Marie.
Écouter, comme Marie à Béthanie
Marie, dans l’Évangile, ne fait rien de spectaculaire. Elle est simplement assise aux pieds de Jésus, elle écoute. Marthe, elle, est débordée – la cuisine, la table, les invités… Elle fait beaucoup, mais elle passe à côté de la présence du Seigneur.
Jésus ne lui reproche pas de servir, il lui rappelle juste que le plus important, c’est d’abord la relation. Avant de “faire pour Dieu”, il faut être avec Dieu.
Et ça, c’est déjà tout un programme ! Parce qu’on peut servir, s’activer, même prier beaucoup… sans vraiment écouter. Marie, la Mère de Jésus, a vécu cela parfaitement : elle a d’abord écouté la Parole, puis elle l’a mise en pratique. Le Rosaire, c’est justement cette école de l’écoute. Chaque “Je vous salue Marie” est une respiration où l’on s’arrête pour se recentrer sur Jésus.
Se convertir, comme les habitants de Ninive
Dans la première lecture, Jonas va prêcher à Ninive : « Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! » Et contre toute attente, tout le monde se convertit ! Pas de miracle spectaculaire, pas de grand discours : simplement une parole écoutée, et un cœur touché. Voilà la puissance de la Parole de Dieu : quand on l’écoute vraiment, elle nous met en mouvement, elle nous change. La conversion, ce n’est pas se sentir coupable, c’est laisser Dieu remodeler notre vie. Et Marie, encore une fois, nous accompagne dans ce chemin. Dans le Rosaire, chaque mystère est un petit pas de conversion :
Le mystère joyeux nous apprend la disponibilité,
Le douloureux, la fidélité,
Le lumineux, l’émerveillement
Le glorieux, la confiance en la vie éternelle.
C’est comme si Marie nous disait : « Regarde Jésus avec moi, et ton cœur changera petit à petit. »
Prier avec le cœur, comme Marie
Le Rosaire n’est pas une prière magique, ni une répétition mécanique. C’est une conversation d’amour. Quand on prie le chapelet, on ne parle pas seulement à Marie, on marche avec elle à travers les événements de la vie de Jésus. On peut le prier dans le calme d’une église, en marchant, ou même en cuisinant ! Chaque grain du chapelet, c’est comme une petite main tendue vers Dieu. Et même si parfois nos pensées partent un peu ailleurs, Marie continue à prier avec nous. C’est pour ça qu’on l’appelle Notre-Dame du Rosaire : elle garde le fil, même quand nous, on le perd !
Demandons à Marie trois choses simples :
D’écouter comme elle, pour accueillir la Parole,
De nous convertir comme Ninive, avec confiance,
Et de prier avec le cœur, dans la paix du Rosaire.
Le Rosaire, ce n’est pas une “vieille dévotion du passé”, c’est une prière pour aujourd’hui : un moyen tout simple de garder le lien avec Dieu dans le tourbillon du quotidien. Vous savez, certains disent : « Le chapelet ? C’est trop long, j’ai pas le temps ! » Mais quand on regarde le temps qu’on passe sur le téléphone, devant la TV ou sur l’ordinateur … on pourrait dire deux chapelets par jour sans effort !
R/ Exauce-nous, Seigneur.
Ô Jésus Christ, premier-né de toute beauté créée,
Réveille en nous les sens endormis, pour goûter la splendeur de ton œuvre.
Ô Jésus Christ, lumière qui s’élance sur le monde,
Éclaire nos pensées, que ton dessein s’y reflète comme au miroir de l’aurore.
Ô Jésus Christ, fils très-aimé du Père éternel,
Souffle en nos âmes le feu d’un amour filial et fraternel.
Ô Jésus Christ, source vive et claire du jour,
Fais jaillir ta grâce sur nos labeurs, qu’ils portent fruit en ton Nom.
Ô Jésus Christ, compagnon des pauvres et des humbles,
Ouvre nos oreilles à leur cri, et nos mains à leur espérance.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …

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