Saint François d'Assise
En ce temps-là, Jésus prit
la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel
et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux
sages et aux savants, tu l’as révélé aux
tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu
ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon
Père ; personne ne connaît le
Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le
Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils
veut le révéler. « Venez à moi, vous tous qui peinez sous
le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai
le repos. Prenez sur vous mon joug,
devenez mes disciples,car je suis doux et humble
de cœur, et vous trouverez le repos
pour votre âme. Oui, mon joug est facile à
porter, et mon fardeau, léger. »
Quand on entend parler de saint François d’Assise, on pense souvent à un homme qui a tout quitté pour suivre Jésus dans la pauvreté. Mais en réalité, François n’a pas “perdu” sa vie : il l’a trouvée. On pourrait dire qu’il a fait le meilleur échange de tous les temps : il a laissé tomber les illusions du monde pour recevoir la vraie joie de l’Évangile.
Saint Paul dit : « Pour moi, il n’y a pas d’autre fierté que la croix de notre Seigneur Jésus Christ. » Voilà un programme ! François, lui, a pris ça au sérieux. Il aurait pu être riche, reconnu, profiter de la vie confortable de son époque. Mais il a choisi de tout perdre pour trouver le trésor caché dans la croix : l’amour de Jésus.
Et ça change tout : quand on ne cherche plus à briller devant les autres, quand on arrête de vouloir être le plus fort, le plus riche, le plus admiré, on peut enfin devenir libre. François est devenu libre en s’accrochant à la croix, comme Paul.
Dans l’Évangile, Jésus remercie son Père d’avoir révélé ses secrets “aux tout-petits”. François, lui, avait choisi cette voie d’enfant. Il se faisait pauvre, simple, dépendant de Dieu et des autres.
C’est pour ça qu’il pouvait s’émerveiller devant un oiseau, une fleur, ou même le soleil : il voyait en tout un signe de l’amour du Père. Un enfant, ça s’étonne, ça reçoit, ça ne calcule pas. François avait gardé ce regard d’enfant, et c’est pour ça qu’il est devenu lumineux pour tant de personnes.
Enfin, Jésus nous dit : « Venez à moi, vous qui peinez, et moi je vous donnerai le repos. » François, en choisissant une vie simple, a découvert ce repos. Le joug du Christ, ce n’est pas un fardeau qui écrase : c’est une alliance qui libère.
François avait dépouillé sa vie de ce qui l’alourdissait — l’argent, la gloire, l’orgueil — et du coup, il pouvait marcher léger. Et c’est ça son témoignage pour nous aujourd’hui : quand on confie nos vies à Jésus, même si tout n’est pas facile, il nous donne une paix profonde, une joie que personne ne peut enlever.
Alors aujourd’hui, en fêtant saint François, on pourrait se dire : “Oui mais moi, je ne vais pas aller prêcher aux oiseaux ou me balader pieds nus dans les champs…” Pas besoin ! Ce que François nous rappelle, c’est qu’en choisissant la simplicité, la confiance, et la joie de l’Évangile, on devient plus proches du Christ.
Et si un jour un pigeon se pose sur votre épaule… eh bien, prenez ça comme un clin d’œil de saint François : peut-être que Dieu essaie de vous dire quelque chose !
à ne se glorifier que dans la croix du Christ :
Seigneur, rends-la pauvre de moyens mais riche d’amour,
fidèle au trésor de l’Évangile.
Pour notre monde, si souvent écrasé par la course à l’argent et au pouvoir :
Seigneur, donne-lui des cœurs simples,
capables de s’émerveiller comme des enfants
et de reconnaître ta présence dans la beauté de la création.
Pour ceux qui portent des fardeaux trop lourds,
les malades, les exclus, les découragés :
Seigneur, mets sur leur route des frères et des sœurs
qui les soulagent et leur donnent de goûter ton repos.
Pour nous tous, en ce jour de saint François :
Seigneur, apprends-nous à choisir la joie de la simplicité,
à marcher plus légers,
et à refléter ta paix autour de nous.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …

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