Jeudi de la 2ème semaine de l'Avent
Mettons-nous en présence de Dieu : Dieu, viens à mon aide ; Seigneur, à notre secours !
En ce temps-là, Jésus déclarait aux foules : « Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui. Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu’à présent, le royaume des Cieux subit la violence, et des violents cherchent à s’en emparer. Tous les Prophètes, ainsi que la Loi, ont prophétisé jusqu’à Jean. Et, si vous voulez bien comprendre, c’est lui, le prophète Élie qui doit venir. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
Il y a des phrases qui nous font du bien. Quelqu’un nous dit : « Ne t’inquiète pas, je m’en occupe. » Ou : « Je suis là. » ou encore, pour les plus gourmands : « Le repas est prêt ! »Dans la Bible aujourd’hui, Dieu nous dit quelque chose d’encore plus fort : « Ne crains pas, je viens à ton aide. » Une phrase qui ne promet pas que tout sera facile… mais que rien ne sera jamais vécu seul. Et cela tombe bien, puisque nous célébrons une messe jubilaire : nous avançons comme des pèlerins d’espérance, et il n’y a pas de pèlerinage sans présence, sans guide, sans lumière.
Le prophète Isaïe s’adresse à un peuple exilé, abattu, découragé.Et voici ce que Dieu dit : « Ne crains pas, je saisis ta main droite. » Dieu n’agit pas d’abord en donnant des solutions, mais en donnant sa présence. Son premier geste n’est pas de transformer les circonstances, mais de les vivre avec nous. C’est ce que nous célébrerons la nuit de Noël : il s’appelle Emmanuel, Dieu-avec-nous. Dans l’année jubilaire, l’Église nous rappelle ceci : nous ne sommes pas d’abord des pèlerins de performance… mais des pèlerins portés par la grâce. Dieu nous prend par la main pour traverser nos déserts, nos fatigues, nos limites. Une main tendue, ce n’est pas spectaculaire, mais c’est ce qui sauve.
Jésus dit une phrase surprenante : « Depuis Jean le Baptiste, le Royaume des cieux souffre violence. » Dit autrement et plus joliment le Royaume ne s’impose pas – il se désire. Il demande une énergie intérieure, une conversion, une disponibilité. La “violence” dont parle Jésus est la force d’un amour qui veut entrer dans la lumière, la tension d’un cœur qui se laisse attirer par Dieu. Dans notre marche jubilaire, cette phrase nous dit : Ayez du désir. Ayez du cœur. Osez avancer, même un pas par jour.Et pour détendre l’atmosphère : Certaines personnes pensent qu’elles désirent Dieu… jusqu’à ce qu’Il leur demande de changer une petite habitude ! Rassurez-vous : il agit doucement, mais sûrement.
Le psaume nous dit : « Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour. » Être pèlerins d’espérance, c’est croire que : Dieu travaille en nous même si nous ne le voyons pas encore. Comme la sève dans les racines d’un arbre en hiver. L’espérance chrétienne n’est pas de l’optimisme. C’est la conviction que Dieu tient sa promesse : « Je ne t’abandonne pas. Je fais toutes choses nouvelles. » En fin de marche en Année Sainte, nous devenons des témoins, des porteurs d’espérance dans un monde souvent fatigué.
Vous savez, on dit parfois : « L’espérance fait vivre. » Mais dans la foi, c’est l’inverse : c’est Dieu qui nous fait espérer, pour que nous vivions vraiment !
Pour l’Église, appelée à être signe d’espérance au cœur des nations : qu’elle marche humblement, comme un peuple conduit par l’Esprit. Seigneur, nous t’en prions.
Pour les responsables politiques et économiques, afin que leurs décisions servent la dignité humaine et ouvrent des chemins de paix. Seigneur, nous t’en prions.
Pour ceux qui traversent le découragement, la maladie ou la solitude, qu’ils découvrent la main que Dieu leur tend pour les relever. Seigneur, nous t’en prions.
Pour les pèlerins, les chercheurs de Dieu et tous ceux qui doutent, que l’Avent ravive en eux le désir du Royaume. Seigneur, nous t’en prions.
Pour notre communauté, réunie en cette messe jubilaire, qu’elle devienne un foyer d’espérance et de joie. Seigneur, nous t’en prions.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Il y a des phrases qui nous font du bien. Quelqu’un nous dit : « Ne t’inquiète pas, je m’en occupe. » Ou : « Je suis là. » ou encore, pour les plus gourmands : « Le repas est prêt ! »
Dans la Bible aujourd’hui, Dieu nous dit quelque chose d’encore plus fort : « Ne crains pas, je viens à ton aide. » Une phrase qui ne promet pas que tout sera facile… mais que rien ne sera jamais vécu seul. Et cela tombe bien, puisque nous célébrons une messe jubilaire : nous avançons comme des pèlerins d’espérance, et il n’y a pas de pèlerinage sans présence, sans guide, sans lumière.
Le prophète Isaïe s’adresse à un peuple exilé, abattu, découragé.
Et voici ce que Dieu dit : « Ne crains pas, je saisis ta main droite. » Dieu n’agit pas d’abord en donnant des solutions, mais en donnant sa présence. Son premier geste n’est pas de transformer les circonstances, mais de les vivre avec nous. C’est ce que nous célébrerons la nuit de Noël : il s’appelle Emmanuel, Dieu-avec-nous. Dans l’année jubilaire, l’Église nous rappelle ceci : nous ne sommes pas d’abord des pèlerins de performance… mais des pèlerins portés par la grâce. Dieu nous prend par la main pour traverser nos déserts, nos fatigues, nos limites. Une main tendue, ce n’est pas spectaculaire, mais c’est ce qui sauve.
Jésus dit une phrase surprenante : « Depuis Jean le Baptiste, le Royaume des cieux souffre violence. » Dit autrement et plus joliment le Royaume ne s’impose pas – il se désire. Il demande une énergie intérieure, une conversion, une disponibilité. La “violence” dont parle Jésus est la force d’un amour qui veut entrer dans la lumière, la tension d’un cœur qui se laisse attirer par Dieu. Dans notre marche jubilaire, cette phrase nous dit : Ayez du désir. Ayez du cœur. Osez avancer, même un pas par jour.
Et pour détendre l’atmosphère : Certaines personnes pensent qu’elles désirent Dieu… jusqu’à ce qu’Il leur demande de changer une petite habitude ! Rassurez-vous : il agit doucement, mais sûrement.
Le psaume nous dit : « Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour. » Être pèlerins d’espérance, c’est croire que : Dieu travaille en nous même si nous ne le voyons pas encore. Comme la sève dans les racines d’un arbre en hiver. L’espérance chrétienne n’est pas de l’optimisme. C’est la conviction que Dieu tient sa promesse : « Je ne t’abandonne pas. Je fais toutes choses nouvelles. » En fin de marche en Année Sainte, nous devenons des témoins, des porteurs d’espérance dans un monde souvent fatigué.
Vous savez, on dit parfois : « L’espérance fait vivre. » Mais dans la foi, c’est l’inverse : c’est Dieu qui nous fait espérer, pour que nous vivions vraiment !

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