Lundi de la troisième dimanche de l'Avent
Mettons-nous en présence de Dieu : Dieu, viens à mon aide ; Seigneur, à notre secours !
En ce temps-là, Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu’il enseignait, les grands prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de lui et demandèrent : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? » Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela : Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? » Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va nous dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?” Si nous disons : “Des hommes”, nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. » Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela. »
Nous passons notre vie à poser des questions : « D’où ça vient ? », « Qui a décidé ça ? », « Est-ce vraiment fiable ? » Et parfois, quand Dieu agit, nous faisons exactement la même chose…Dans l’Évangile, Jésus est interrogé sur son autorité. Et la question n’est pas innocente : elle révèle ce que nous attendons vraiment de Dieu.
Les chefs du peuple demandent à Jésus : « Par quelle autorité fais-tu cela ? » Ils veulent une carte officielle, une preuve, un tampon divin. Mais Jésus ne joue pas à ce jeu-là. Son autorité ne vient pas d’un décret, mais de sa communion avec le Père. Et c’est là que l’Avent nous dérange : sommes-nous prêts à reconnaître Dieu quand il agit sans bruit, sans costume officiel, sans nos codes habituels ?
Les chefs religieux refusent de répondre à Jésus, non par ignorance, mais par calcul. Ils savent… mais ils ne veulent pas s’engager. L’Évangile nous montre une vérité spirituelle profonde : le problème n’est pas de ne pas savoir, mais de ne pas vouloir se laisser déplacer. Reconnaître l’autorité de Jésus, ce serait accepter que Dieu ait autorité sur nos choix, nos sécurités, nos certitudes. L’Avent est ce temps inconfortable où Dieu frappe à la porte…et où nous hésitons à ouvrir, de peur qu’il réaménage un peu trop notre intérieur.
La première lecture parle d’une étoile qui surgit de Jacob. Même Balaam, prophète païen, voit la lumière de Dieu. Dieu agit au-delà de nos frontières religieuses, morales ou institutionnelles. Dieu n’attend pas que tout soit parfait pour faire lever son étoile. Il la fait briller pour ceux qui acceptent de lever les yeux. Et c’est cela, l’Avent : non pas tout comprendre, mais se laisser éclairer.
R/ Viens, Seigneur Jésus ! Viens, source de vie !
Alors que nous proclamons ta venue, purifie notre cœur de tout esprit de vanité.
Que ton Église, fondée par toi sur le roc de ta parole, te sanctifie parmi toutes les nations.
Que ta loi, lumière de nos yeux, protège et soutienne ceux qui comptent sur toi.
Tu as donné mission à ton Église d’annoncer la joie de ta venue, accorde-nous de t’accueillir avec ferveur.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Nous passons notre vie à poser des questions : « D’où ça vient ? », « Qui a décidé ça ? », « Est-ce vraiment fiable ? » Et parfois, quand Dieu agit, nous faisons exactement la même chose…
Dans l’Évangile, Jésus est interrogé sur son autorité. Et la question n’est pas innocente : elle révèle ce que nous attendons vraiment de Dieu.
Les chefs du peuple demandent à Jésus : « Par quelle autorité fais-tu cela ? » Ils veulent une carte officielle, une preuve, un tampon divin. Mais Jésus ne joue pas à ce jeu-là. Son autorité ne vient pas d’un décret, mais de sa communion avec le Père. Et c’est là que l’Avent nous dérange : sommes-nous prêts à reconnaître Dieu quand il agit sans bruit, sans costume officiel, sans nos codes habituels ?
Les chefs religieux refusent de répondre à Jésus, non par ignorance, mais par calcul. Ils savent… mais ils ne veulent pas s’engager. L’Évangile nous montre une vérité spirituelle profonde : le problème n’est pas de ne pas savoir, mais de ne pas vouloir se laisser déplacer. Reconnaître l’autorité de Jésus, ce serait accepter que Dieu ait autorité sur nos choix, nos sécurités, nos certitudes. L’Avent est ce temps inconfortable où Dieu frappe à la porte…et où nous hésitons à ouvrir, de peur qu’il réaménage un peu trop notre intérieur.
La première lecture parle d’une étoile qui surgit de Jacob. Même Balaam, prophète païen, voit la lumière de Dieu. Dieu agit au-delà de nos frontières religieuses, morales ou institutionnelles. Dieu n’attend pas que tout soit parfait pour faire lever son étoile. Il la fait briller pour ceux qui acceptent de lever les yeux. Et c’est cela, l’Avent : non pas tout comprendre, mais se laisser éclairer.

Belle homélie, préparer Noël est une joie
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