Mardi de la 2ème semaine de l'Avent
Mettons-nous en présence de Dieu : Dieu, viens à mon aide ; Seigneur, à notre secours !
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les 99 autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les 99 qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »
Il y a des jours où on se sent comme une chaussette perdue dans la machine à laver : on se demande où est passée l'autre, et surtout où suis-je moi-même ? Eh bien, bonne nouvelle : dans l’Évangile, Jésus nous assure que Dieu part justement à la recherche de la chaussette perdue… et qu’Il la retrouve toujours !Le Livre d’Isaïe commence aujourd’hui par un double appel : « Consolez, consolez mon peuple. » Ce n’est pas seulement un encouragement psychologique. C’est une déclaration théologique : Dieu révèle sa puissance à travers sa proximité et sa miséricorde. Le Seigneur ne règne pas par la force, mais par la fidélité ; Il ne domine pas, Il accompagne ; Il ne force pas, Il relève. Isaïe décrit Dieu comme un berger qui : rassemble, porte, soigne, et conduit doucement. Le vrai visage de Dieu n’est pas celui d’un juge sévère, mais celui d’un Dieu “proche de son peuple”, présent dans leurs fragilités.
Isaïe annonce : « Préparez le chemin du Seigneur… aplanissez ce qui est escarpé… rendez droit ce qui est tortueux. » Théologiquement, cela signifie que Dieu n’attend pas que nous soyons parfaits pour venir. C’est Lui qui ouvre un passage, qui créé un chemin là où nous étions bloqués. Nos déserts aujourd’hui ? la fatigue intérieure, le manque de confiance, les situations qui paraissent sans issue. Et Dieu dit : « Laisse-moi ouvrir un passage. » Dans l’Avent, la conversion n’est pas un effort surhumain : c’est laisser Dieu préparer en nous le lieu où Il pourra venir. L’Évangile nous présente un Dieu qui a une statistique bien étrange : Il laisse 99 % pour retrouver 1 %. Aucune entreprise ne fonctionnerait comme ça. Mais le Royaume, lui, fonctionne selon l’économie de l’amour. Jésus nous dit que la volonté du Père, c’est que pas un seul petit ne se perde. Pas un. C’est ici que la théologie devient pure lumière : Dieu ne se contente pas de sauver “l’humanité”. Il sauve chacun, personnellement. Le salut, ce n’est pas une vague bénédiction collective : c’est une rencontre individuelle, une recherche infiniment particulière.
Finalement, Dieu est un peu comme ces chiens renifleurs à l’aéroport : impossible de se cacher, Il finit toujours par vous retrouver…
Pour que l'Église soit, dans notre monde, la voix qui rappelle la miséricorde et la vérité, et qu’elle accompagne humblement ceux qui reviennent vers Dieu.Seigneur, nous t’en prions.
Que les décisions des politiques servent la justice et la dignité des plus vulnérables, et qu’ils soient attentifs aux cris des pauvres.Seigneur, nous t’en prions.
Pour les personnes blessées, découragées, enfermées dans la culpabilité : que l’Esprit de Dieu ouvre en elles un chemin de paix et de conversion.Seigneur, nous t’en prions.
Que cet Avent nous apprenne à dire “oui” dans la vérité, avec un cœur disponible et humble, et que nos vies deviennent un signe d’espérance.Seigneur, nous t’en prions.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Il y a des jours où on se sent comme une chaussette perdue dans la machine à laver : on se demande où est passée l'autre, et surtout où suis-je moi-même ? Eh bien, bonne nouvelle : dans l’Évangile, Jésus nous assure que Dieu part justement à la recherche de la chaussette perdue… et qu’Il la retrouve toujours !
Le Livre d’Isaïe commence aujourd’hui par un double appel : « Consolez, consolez mon peuple. » Ce n’est pas seulement un encouragement psychologique. C’est une déclaration théologique : Dieu révèle sa puissance à travers sa proximité et sa miséricorde. Le Seigneur ne règne pas par la force, mais par la fidélité ; Il ne domine pas, Il accompagne ; Il ne force pas, Il relève. Isaïe décrit Dieu comme un berger qui : rassemble, porte, soigne, et conduit doucement. Le vrai visage de Dieu n’est pas celui d’un juge sévère, mais celui d’un Dieu “proche de son peuple”, présent dans leurs fragilités.
Isaïe annonce : « Préparez le chemin du Seigneur… aplanissez ce qui est escarpé… rendez droit ce qui est tortueux. » Théologiquement, cela signifie que Dieu n’attend pas que nous soyons parfaits pour venir. C’est Lui qui ouvre un passage, qui créé un chemin là où nous étions bloqués. Nos déserts aujourd’hui ? la fatigue intérieure, le manque de confiance, les situations qui paraissent sans issue. Et Dieu dit : « Laisse-moi ouvrir un passage. » Dans l’Avent, la conversion n’est pas un effort surhumain : c’est laisser Dieu préparer en nous le lieu où Il pourra venir.
L’Évangile nous présente un Dieu qui a une statistique bien étrange : Il laisse 99 % pour retrouver 1 %. Aucune entreprise ne fonctionnerait comme ça. Mais le Royaume, lui, fonctionne selon l’économie de l’amour. Jésus nous dit que la volonté du Père, c’est que pas un seul petit ne se perde. Pas un. C’est ici que la théologie devient pure lumière : Dieu ne se contente pas de sauver “l’humanité”. Il sauve chacun, personnellement. Le salut, ce n’est pas une vague bénédiction collective : c’est une rencontre individuelle, une recherche infiniment particulière.
Finalement, Dieu est un peu comme ces chiens renifleurs à l’aéroport : impossible de se cacher, Il finit toujours par vous retrouver…

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