Saint François-Xavier
Mettons-nous en présence de Dieu : Dieu, viens à mon aide ; Seigneur, à notre secours !
En ce temps-là, Jésus arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit. De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit. Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël. Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin. » Les disciples lui disent : « Où trouverons-nous dans un désert assez de pain pour rassasier une telle foule ? » Jésus leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils dirent : « Sept, et quelques petits poissons. » Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Il prit les sept pains et les poissons ; rendant grâce, il les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules. Tous mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines.
Dans la vie, on est souvent comme les foules dans l’Évangile. On vient vers Jésus avec nos paniers à moitié vides… et on espère qu’il va se débrouiller pour en faire quelque chose ! Heureusement, Jésus adore transformer nos “pas grand-chose” en “vraiment beaucoup”. Aujourd’hui, la Parole nous parle de nourriture… mais surtout de surabondance, de confiance et de mission.
La première lecture annonce une image magnifique : « Le Seigneur va préparer un festin de viandes grasses et de vins capiteux. » Autrement dit : un banquet digne d’un mariage royal. Et pas réservé à une élite, mais pour tous les peuples. Isaïe nous dit que Dieu ne fait pas dans le “petit”, dans le “réservé”, dans le “VIP”. Dieu prépare large, généreux, pour tous ceux qui viennent. Il essuiera les larmes, enlèvera le voile de la mort, redonnera vie et espérance. En Avent, c’est comme si Dieu nous envoyait un message : « Tu es invité. Oui, toi. Et je t’attends. »
La multiplication des pains, on la connaît… mais on l’oublie vite. Ce n’est pas une démonstration de puissance. C’est un acte de compassion : « J’ai pitié de cette foule. » Pourquoi ? Parce qu’elle a faim. Et que Jésus ne veut pas la renvoyer les mains vides. La foule apporte sept pains et quelques poissons. Honnêtement : pas de quoi nourrir un stade ! Mais Jésus travaille toujours avec ce qu’on lui donne. Même si c’est peu. Même si c’est fragile. Même si ce n’est “pas assez”.Voilà la bonne nouvelle : Jésus ne nous demande pas ce que nous n’avons pas. Il transforme ce que nous avons.
François-Xavier, c’était le spécialiste du “sept pains et quelques poissons”. Il n’avait pas la langue du pays, pas les réseaux, pas les ressources… mais il avait le cœur brûlé par le Christ. Alors Jésus a multiplié. Il a baptisé des milliers de personnes, parcouru des nations, ouvert des chemins nouveaux. Et nous ? L’Avent nous pose une douce question : « Qu’est-ce que je donne à Jésus pour qu’il le multiplie ? » Une minute de prière, un geste de service, une parole de paix, un pardon… Rien n’est trop petit quand il passe par ses mains.
Et si jamais vous trouvez que le Seigneur tarde un peu à multiplier vos efforts… rassurez-vous : peut-être que, comme pour les apôtres, il est juste en train de vous demander : « Combien de paniers de restes veux-tu récupérer à la fin ? »
Pour l’Église, qu’elle poursuive avec audace la mission d’annoncer l’Évangile, comme François-Xavier l’a fait sans compter. Seigneur, nous t’en prions.
Pour ceux qui ont faim — faim matérielle, faim de justice, faim de paix — que Dieu leur ouvre des chemins de solidarité et de réconfort. Seigneur, nous t’en prions.
Pour les malades, les personnes blessées, isolées, que Jésus, qui guérit les foules, leur apporte consolation et force. Seigneur, nous t’en prions.
Pour notre communauté, afin que chacun de nous offre au Seigneur le « peu » qu’il a, avec confiance, pour qu’Il le multiplie. Seigneur, nous te prions
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Dans la vie, on est souvent comme les foules dans l’Évangile. On vient vers Jésus avec nos paniers à moitié vides… et on espère qu’il va se débrouiller pour en faire quelque chose ! Heureusement, Jésus adore transformer nos “pas grand-chose” en “vraiment beaucoup”. Aujourd’hui, la Parole nous parle de nourriture… mais surtout de surabondance, de confiance et de mission.
La première lecture annonce une image magnifique : « Le Seigneur va préparer un festin de viandes grasses et de vins capiteux. » Autrement dit : un banquet digne d’un mariage royal. Et pas réservé à une élite, mais pour tous les peuples. Isaïe nous dit que Dieu ne fait pas dans le “petit”, dans le “réservé”, dans le “VIP”. Dieu prépare large, généreux, pour tous ceux qui viennent. Il essuiera les larmes, enlèvera le voile de la mort, redonnera vie et espérance. En Avent, c’est comme si Dieu nous envoyait un message : « Tu es invité. Oui, toi. Et je t’attends. »
La multiplication des pains, on la connaît… mais on l’oublie vite. Ce n’est pas une démonstration de puissance. C’est un acte de compassion : « J’ai pitié de cette foule. » Pourquoi ? Parce qu’elle a faim. Et que Jésus ne veut pas la renvoyer les mains vides. La foule apporte sept pains et quelques poissons. Honnêtement : pas de quoi nourrir un stade ! Mais Jésus travaille toujours avec ce qu’on lui donne. Même si c’est peu. Même si c’est fragile. Même si ce n’est “pas assez”.
Voilà la bonne nouvelle : Jésus ne nous demande pas ce que nous n’avons pas. Il transforme ce que nous avons.
François-Xavier, c’était le spécialiste du “sept pains et quelques poissons”. Il n’avait pas la langue du pays, pas les réseaux, pas les ressources… mais il avait le cœur brûlé par le Christ. Alors Jésus a multiplié. Il a baptisé des milliers de personnes, parcouru des nations, ouvert des chemins nouveaux. Et nous ? L’Avent nous pose une douce question : « Qu’est-ce que je donne à Jésus pour qu’il le multiplie ? » Une minute de prière, un geste de service, une parole de paix, un pardon… Rien n’est trop petit quand il passe par ses mains.
Et si jamais vous trouvez que le Seigneur tarde un peu à multiplier vos efforts… rassurez-vous : peut-être que, comme pour les apôtres, il est juste en train de vous demander : « Combien de paniers de restes veux-tu récupérer à la fin ? »
Et que Marie, la Vierge des Pauvres, Notre-Dame des sinistrés, soit aujourd’hui encore source de compassion : Je vous salue Marie …
Offrir à Dieu un « petit pain »… et Le laisser en faire un repas pour quelqu’un.

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