Sainte Lucie
Mettons-nous en présence de Dieu : Dieu, viens à mon aide ; Seigneur, à notre secours !
Descendant de la montagne, les disciples interrogèrent Jésus : « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? » Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre toute chose à sa place. Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. » Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste.
Aujourd’hui nous fêtons sainte Lucie… dont le nom signifie « lumière ». Sainte Lucie est fêtée le 13 décembre car cette date coïncidait autrefois avec le solstice d'hiver (le jour le plus court de l'année) dans le calendrier julien, et son nom, dérivé du latin lux (lumière), en fait une sainte qui symbolise le retour de la lumière face à l'obscurité hivernaleEt avouons-le : en décembre, ça tombe plutôt bien… parce qu’entre le froid, la nuit à 17h et les batteries qui fatiguent, on a parfois l’impression d’être plus « veilleuse » que « projecteur » ! Pourtant, la Parole nous assure : Dieu n’a cessé d’envoyer sa lumière à travers ses prophètes, et plus encore par son Fils.
Le Siracide exalte Élie, prophète flamboyant, qui a défié les puissants et réveillé un peuple endormi. L’Évangile, lui, nous dit que Jean-Baptiste vient « avec l’esprit d’Élie », pour préparer les chemins du Seigneur. Et au milieu de cet héritage, l’Église nous donne aujourd’hui sainte Lucie, jeune femme qui a porté la lumière du Christ jusque dans la persécution, lumière inextinguible.Cela nous dit ceci : Dieu ne cesse, dans l’histoire, de faire surgir des témoins qui manifestent sa lumière. La Révélation n’est pas seulement un événement entier au passé : elle est un fleuve vivant, où Élie, Jean-Baptiste, Marie, Lucie et tant d’autres sont comme des torches allumées par le même Feu divin.
Dans l’Évangile, Jésus déclare que Jean-Baptiste est bien « Élie revenu ». Mais les gens ne l’ont pas reconnu. Pourquoi ?Parce que la lumière qui réveille n’est pas toujours confortable.
Jean-Baptiste dérangeait : il appelait à la conversion. Sainte Lucie dérangeait : elle refusait le compromis. Élie dérangeait : il dénonçait l’idolâtrie.La lumière de Dieu est douce… mais elle n’est jamais tiède.Elle éclaire la vérité, elle ouvre les yeux, elle révèle les zones d’ombre pour les transformer. L’illumination n’est pas d’abord une émotion spirituelle, mais un acte de Dieu qui réoriente l’intelligence et le cœur vers la vérité.Alors, la question nous revient : Qu’est-ce que la lumière du Christ veut révéler, aujourd’hui, dans ma vie ?
Sainte Lucie, dans l’obscurité violente de la persécution, est restée fidèle. Elle a montré que la lumière véritable ne dépend ni des circonstances ni de l’humeur, mais de la grâce. Nous sommes appelés, nous aussi, à devenir des petites lumières d’Avent. La lumière ne nous appartient pas : nous la recevons du Christ pour la transmettre.C’est la grande dynamique théologique de la mission : la grâce reçue devient grâce offerte.
Pour qu’à l’exemple d’Élie, de Jean-Baptiste et de sainte Lucie, l’Église soit un flambeau de vérité, de charité et d’espérance. Seigneur, nous t’en prions.
Pour les responsables politiques et économiques : que la lumière de la justice éclaire leurs décisions, surtout en faveur des plus vulnérables. Seigneur, nous t’en prions.
Pour ceux qui marchent dans la nuit de la solitude, de la maladie ou de l’angoisse : que la lumière de Dieu les rejoigne par notre présence fraternelle.Seigneur, nous t’en prions.
Que ce temps d’Avent ravive en nous le désir de conversion et fasse de chacun un témoin humble et lumineux du Christ.Seigneur, nous t’en prions.
Tournons nos regards vers le Père qui a créé ce monde ; monde que nous déréglons si souvent en ne le respectant pas : Notre Père …
Aujourd’hui nous fêtons sainte Lucie… dont le nom signifie « lumière ». Sainte Lucie est fêtée le 13 décembre car cette date coïncidait autrefois avec le solstice d'hiver (le jour le plus court de l'année) dans le calendrier julien, et son nom, dérivé du latin lux (lumière), en fait une sainte qui symbolise le retour de la lumière face à l'obscurité hivernale
Et avouons-le : en décembre, ça tombe plutôt bien… parce qu’entre le froid, la nuit à 17h et les batteries qui fatiguent, on a parfois l’impression d’être plus « veilleuse » que « projecteur » ! Pourtant, la Parole nous assure : Dieu n’a cessé d’envoyer sa lumière à travers ses prophètes, et plus encore par son Fils.
Le Siracide exalte Élie, prophète flamboyant, qui a défié les puissants et réveillé un peuple endormi. L’Évangile, lui, nous dit que Jean-Baptiste vient « avec l’esprit d’Élie », pour préparer les chemins du Seigneur. Et au milieu de cet héritage, l’Église nous donne aujourd’hui sainte Lucie, jeune femme qui a porté la lumière du Christ jusque dans la persécution, lumière inextinguible.
Cela nous dit ceci : Dieu ne cesse, dans l’histoire, de faire surgir des témoins qui manifestent sa lumière. La Révélation n’est pas seulement un événement entier au passé : elle est un fleuve vivant, où Élie, Jean-Baptiste, Marie, Lucie et tant d’autres sont comme des torches allumées par le même Feu divin.
Dans l’Évangile, Jésus déclare que Jean-Baptiste est bien « Élie revenu ». Mais les gens ne l’ont pas reconnu. Pourquoi ?
Parce que la lumière qui réveille n’est pas toujours confortable.
Jean-Baptiste dérangeait : il appelait à la conversion. Sainte Lucie dérangeait : elle refusait le compromis. Élie dérangeait : il dénonçait l’idolâtrie.
La lumière de Dieu est douce… mais elle n’est jamais tiède.
Elle éclaire la vérité, elle ouvre les yeux, elle révèle les zones d’ombre pour les transformer. L’illumination n’est pas d’abord une émotion spirituelle, mais un acte de Dieu qui réoriente l’intelligence et le cœur vers la vérité.
Alors, la question nous revient : Qu’est-ce que la lumière du Christ veut révéler, aujourd’hui, dans ma vie ?
Sainte Lucie, dans l’obscurité violente de la persécution, est restée fidèle. Elle a montré que la lumière véritable ne dépend ni des circonstances ni de l’humeur, mais de la grâce.
Nous sommes appelés, nous aussi, à devenir des petites lumières d’Avent.
La lumière ne nous appartient pas : nous la recevons du Christ pour la transmettre.
C’est la grande dynamique théologique de la mission : la grâce reçue devient grâce offerte.

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